Saint-Philippe et le Grand-Raid divorce prononcé ! Les raideurs devraient partir de Saint-Pierre

Me Ingrid Blamêble, avocate de Saint-Philippe, vient d'obtenir gain de cause. Le maire a le droit de choisir d'accueillir ou de refuser un événement sur sa commune.
Saint-Philippe vient de dire adieu au Grand-Raid pour un certain nombre d’années. La décision du tribunal administratif donne raison au maire, mais conforte les organisateurs dans leur décision de déménager. 
Le président de l’association de la plus grande course de montagne de La Réunion, Robert Chicaud, l’avait laissé entendre dès mardi : « Le Grand-Raid pourra partir de Saint-Pierre », avait-il affirmé.
Une décision fortement envisagée avant même l’arrêt des magistrats du tribunal administratif. Le Grand-Raid devrait donc s’élancer de la sous-préfecture du sud. Un changement qui pourrait être officiellement confirmé, par Robert Chicaud lui-même, lors du journal télévisé de 19h30 sur Réunion 1ère.
 
Saint-Pierre/Saint-Denis
 
Les arguments de l’organisation du Grand-Raid n’ont pas convaincu le juge des référés du tribunal administratif. Celui-ci ne s’est pas prononcé sur le fond de l’affaire se bornant à souligner que le préfet avait son mot à dire pour la mise en place d’un événement qui dépasse le cadre de cette commune du sud. Le tribunal a reconnu qu’Olivier Rivière, maire de Saint-Philippe, est en droit d’accepter ou de refuser l’accueil d’une manifestation sur Saint-Philippe.
La mairie vient d’obtenir gain de cause partiellement et pourrait se voir débouté lors d’une audience sur le fond, mais les organisateurs qui veulent délivrer un parcours définitif aux concurrents dans des délais raisonnables vont changer leur fusil d’épaule et envisage de partir de Saint-Pierre.