Gard : une famille réunionnaise endeuillée par la mort d’une mère et de ses deux enfants

Céline Benyahia-Dehan et ses deux enfants sont morts sur la route de Bouquet, samedi matin. Installés à Alès, elle emmenait sont fils de six ans jouer au football à Tavel.
Une perte de contrôle inexpliquée endeuille une famille de La Réunion. Céline Déhan-Benyahia, 34 ans, et ses deux enfants de 3 et 6 ans sont morts dans un accident sur les routes du Gard, samedi. La jeune femme, fille d’une réunionnaise, passait régulièrement ses vacances dans l’île.
Samedi, il est 9 heures du matin, Céline Benyahia-Déhan est au volant de sa C2. A l’arrière, sont installés, sa fille de 3 ans, Aliah et son fils Nael, 6 ans. Ils vont à Tavel où le petit garçon doit jouer au football.
Ils roulent sur la commune de Bouquet, une pluie fine a rendu la route glissante. Dans un virage anodin, bien signalé, la mère de famille perd le contrôle de sa Citroën qui vient s’encastrer sous un camion arrivant en face.
Le bilan est dramatique. La jeune femme, 34 ans, et ses deux enfants ont été tués sur le coup.     
 
Des traces d’huile
 
Une enquête a été confiée à la gendarmerie pour expliquer cette tragédie. Selon les premiers témoignages, la vitesse des deux véhicules n’est pas en cause. Le chauffeur du poids lourd originaire de Lituanie a expliqué aux militaires qu’il n’a rien pu faire et a été très surpris de voir la petite voiture venir s’encastrer sous son véhicule.
Des prélèvements d’hydrocarbures ont été effectués sur place. La fine pellicule d’eau et  l’huile sur la chaussé pourraient être à l’origine de cette perte de contrôle.
 
Une union célébrée aussi à La Réunion
 
Une partie de la famille de Céline Déhan-Benyahia, dont la mère est d’origine réunionnaise, a quitté l’île pour assister aux obsèques. Céline et son mari Nordine, vendeur de légumes sur les marchés du sud de la France, étaient venus à La Réunion à plusieurs reprises. L’un de leurs derniers voyages avait officialisé leur union.
Aujourd’hui, le veuf, sa famille, les petits footballeurs d’Alès et les éducateurs du club sont pris en charge par une cellule psychologique. Un soutien indispensable après un tel drame.