Un quadragénaire suspecté de pyromanie en garde à vue

Les incendiaires allument leurs feux n'importe où. Parfois, ces incendies criminels mettent en danger les riverains.
Un homme d’une quarantaine d’années a été gardé à vue dans les locaux du commissariat Malartic. Il était suspecté d’avoir mis le feu à des broussailles du côté de La Providence. Relâché après sa garde à vue, il ne sera pas poursuivi.
Décidément les policiers de Saint-Denis multiplient les interpellations de suspects d’incendies ces derniers jours. Un homme a été arrêté à La Providence dans les hauts du chef-lieu. Il etait suspecté d’avoir mis le feu à des broussailles mais il ne sera pas poursuivi car les enquêteurs ne disposent d’aucune preuve de sa culpabilité.

C’est le troisième pyromane présumé à être interpellé en moins d’une semaine. Le premier se promenait avec deux jerricanes d’essence et un briquet du côté de La Bretagne. Interrogé par les forces de l’ordre, il a été incapable de justifier sa présence à proximité du départ de feu. Il devrait être invité à venir s’expliquer devant la justice dans les prochaines semaines.
 
La Réunion s’embrase
 
La saison sèche à La Réunion correspond, malheureusement, à la multiplication des incendies criminels. Le Dash 8, avion bombardier d’eau de la sécurité civile, est stationné sur l’aéroport de Saint-Pierre les soutes pleines d’eau et de retardant, depuis le début du mois, afin d’éviter l’embrasement des hauts de l’île comme en 2010 et 2011 (feu du Maïdo).
Cependant, tous les jours, les sapeurs-pompiers Réunionnais sont appelés à intervenir. Après les hauts de Saint-Denis, les pyromanes ont frappé à Bras-Panon, Bassin-la-Paix (une zone très difficile d’accès) dans l’Est et l’Eperon dans l’Ouest.


De plus en plus sévère
 
Pourtant, les responsables de ces feux risquent gros s’ils comparaissent devant un tribunal correctionnel voire une cour d’assises.
Si les dégâts sont matériels, le code pénal prévoit au maximum : 10 ans de prison et 150 000 Euros d’amende.
Si en revanche des personnes sont blessées ou tuées par la faute d’un pyromane, les peines s’alourdissent : 20 ans de réclusion criminelle et 200 000 Euros d’amende.