Orléans : Loïc Louise est mort étouffé, l’autopsie met hors de cause le « Taser »

C'est ici, devant la résidence Priou, à la Ferté-Saint-Aubin, qu'est décédé Loïc Louise. Le bénédictin, originaire de Bourbier-les-Hauts, âgé de 21 ans, se battait avec ses cousins quand les gendarmes sont intervenus.
L’autopsie du corps de Loïc Louise, 21 ans, révèle qu’il est mort étouffé. Un taux de 2 grammes d’alcool et des traces de cannabis ont, également, été relevés dans son sang par le médecin légiste.
L’autopsie de Loïc Louise, 21 ans, mort à l’hôpital d’Orléans après une rixe avec ses cousins à la Ferté-Saint-Aubin, a bien eu lieu, mardi après midi. Selon Franck Rastoul, procureur en charge de l’enquête préliminaire : « La victime est décédée d’un étouffement. Des régurgitations d’aliments ont été retrouvées dans sa trachée et ses poumons. Médicalement, le décès n’a pas de lien direct avec l’utilisation de l’arme électrique. Reste à vérifier si le tir a été totalement opérationnel et quelle a été l’intensité et la durée de l’impulsion électrique ».
 
Alcool et cannabis
 
Une autre interrogation a trouvé sa réponse avec l’analyse du médecin légiste. Loïc Louise n’était pas dans son état normal au moment de l’incident. Le jeune bénédictin avait bu comme l’a expliqué le représentant du ministère public : « Un phénomène d’alcoolisation massive a été relevé par le médecin, près de 2 grammes d’alcool dans le sang et des traces de cannabis ». La combinaison de ces deux substances peut expliquer que, selon les témoins, malgré le choc électrique du « Taser » Loïc tentait encore de résister aux forces l’ordre. Trois militaires l'ont maitrisé au sol, alors qu’il avait déjà subi le tir.