Application du protocole franco-mauricien pour éviter d'échanger nos vers blancs

Tous les ans le protocole franco-mauricien de lutte contre la prolifération du ver blanc entre en action le 1er novembre. Il est en vigueur jusq'au 15 janvier. Des restrictions s'appliquent aux vols commerciaux à partir de 18h30 et les bateaux doivent observer un black-out entre 18h30 et 20h30.
Communiqué
Depuis plus de trente ans, le ver blanc ravageur de la canne à sucre « Hoplochelus marginalis » est installé à La Réunion. Il fait l’objet d’une lutte active obligatoire, grâce à un dispositif original et efficace qui associe la prophylaxie et la lutte biologique. Dans ce cadre, un protocole intergouvernemental établi entre la France et la République de Maurice existe depuis plusieurs années. Il est actif chaque année entre le 1er novembre et le 15 janvier. Il a pour objet, en réglementant le trafic aérien et maritime, d’empêcher la contamination des deux îles sœurs par des espèces de vers blancs actuellement non présentes sur leurs territoires respectifs.

Professionnels et plaisanciers concernés 

Ce protocole prévoit des mesures pour le transport des passagers et du fret aérien, de même que des mesures applicables aux navires de fret, militaires, de pêche ainsi qu'aux bateaux de plaisance. Ces mesures sont établies et mises en œuvre chaque année grâce à la collaboration des opérateurs et partenaires (compagnies aériennes, maritimes, autorités administratives compétentes).

Éviter l'embarquement des vers blancs

En matière de liaisons aériennes, des restrictions de vols commerciaux sont mises en place à partir de 18h30 et jusqu'au lever du jour. Aucun avion ne peut décoller à partir de cet horaire qui constitue l’heure de début de vol des hannetons. S'agissant des liaisons maritimes, les bateaux doivent observer une période de black-out entre 18h30 et 20h30 et être contrôlés avant de prendre la mer. Il est rappelé aux passagers aériens et maritimes la nécessité de vérifier leurs bagages pour s'assurer de l'absence de hannetons (communément appelés « vers blancs ») dans ces derniers lors d'un voyage à l'Ile Maurice ainsi qu'au moment du retour à La Réunion.