Anne-Marie Collomp a quitté La Réunion, lundi en fin de journée pour retrouver son mari à Paris. Des retrouvailles espérées depuis11 mois. Francis Collomp a échappé à ses geôliers après 333 jours de captivités.
L’issue est inespérée, heureuse et à la hauteur de la joie d’Anne-Marie Collomp quand elle entre dans l’aéroport Rolland-Garros, lundi soir. Une dizaine d’heure la sépare désormais des retrouvailles avec son mari. Un rêve qui succède enfin au cauchemar.
Les jours s’égrainaient depuis ce funeste 19 décembre 2012 et l’enlèvement de Francis Collomp par les militants d’Ansaru. Avec sa sœur, elle n’a jamais cessé de rappeler que son mari était retenu quelque part au Nigéria. 11 mois de larmes, d’espoir et de désespoir se sont écoulés entre l’annonce irréelle du kidnapping et le coup de fil du président de la République.
François Hollande a confié à son épouse les circonstances de sa libération. A l’issu de cette conversation, Anne-Marie Collomp confiait, sans plus de précisions, mon mari est un héros.
C’est vrai !
Une évasion rocambolesque
La presse nationale a obtenu des détails au fil des heures sur les conditions de cette évasion incroyable.
Selon Denis Collomp, le frère de Francis Collomp rapporte Le Monde : « Francis a réussi à prendre la fuite samedi pendant la prière. Ces geôliers priaient toujours pendant quinze minutes. Ils n’avaient pas verrouillé la porte de sa cellule. Une serrure qu’il avait entrepris d’affaiblir en limant le fer un peu tous les jours. Il est sorti, s’est empressé d’enfermer ses gardiens dans sa prison en cadenassant la porte, puis a couru droit devant. Après 4 ou 5 kilomètres, il est tombé sur une moto-taxi à qui il a demandé d’être déposé devant le commissariat le plus proche ».
Courir pour la liberté
Une fin, digne d’un film d’action, anticipée par l’homme de 63 ans. Il a confié à ses premiers interlocuteurs de l’ambassade de France qu’il a consacré chaque jour de sa captivité à préparer son évasion. Francis Collomp s’est astreint quotidiennement à marcher 10 à 15 kilomètres en faisant des ronds dans sa cellule. Il observait les gestes de ses « matons » et avait noté les heures les plus favorables pour envisager de leur fausser compagnie. Samedi, ils avaient mal refermé la porte de sa cellule.
La nourriture, le stress de cette situation, la maladie (Francis Collomp a subi un triple pontage coronarien) et l’entraînement, l’otage a perdu plus de 30 kilos au cours de ces 11 mois de captivité. 30 kilos qui aurait pu l'empêcher de parcourir les 4 ou 5 kilomètres qui le séparaient de la liberté.
Les jours s’égrainaient depuis ce funeste 19 décembre 2012 et l’enlèvement de Francis Collomp par les militants d’Ansaru. Avec sa sœur, elle n’a jamais cessé de rappeler que son mari était retenu quelque part au Nigéria. 11 mois de larmes, d’espoir et de désespoir se sont écoulés entre l’annonce irréelle du kidnapping et le coup de fil du président de la République.
François Hollande a confié à son épouse les circonstances de sa libération. A l’issu de cette conversation, Anne-Marie Collomp confiait, sans plus de précisions, mon mari est un héros.
C’est vrai !
Une évasion rocambolesque
La presse nationale a obtenu des détails au fil des heures sur les conditions de cette évasion incroyable.
Selon Denis Collomp, le frère de Francis Collomp rapporte Le Monde : « Francis a réussi à prendre la fuite samedi pendant la prière. Ces geôliers priaient toujours pendant quinze minutes. Ils n’avaient pas verrouillé la porte de sa cellule. Une serrure qu’il avait entrepris d’affaiblir en limant le fer un peu tous les jours. Il est sorti, s’est empressé d’enfermer ses gardiens dans sa prison en cadenassant la porte, puis a couru droit devant. Après 4 ou 5 kilomètres, il est tombé sur une moto-taxi à qui il a demandé d’être déposé devant le commissariat le plus proche ».
Courir pour la liberté
Une fin, digne d’un film d’action, anticipée par l’homme de 63 ans. Il a confié à ses premiers interlocuteurs de l’ambassade de France qu’il a consacré chaque jour de sa captivité à préparer son évasion. Francis Collomp s’est astreint quotidiennement à marcher 10 à 15 kilomètres en faisant des ronds dans sa cellule. Il observait les gestes de ses « matons » et avait noté les heures les plus favorables pour envisager de leur fausser compagnie. Samedi, ils avaient mal refermé la porte de sa cellule.
La nourriture, le stress de cette situation, la maladie (Francis Collomp a subi un triple pontage coronarien) et l’entraînement, l’otage a perdu plus de 30 kilos au cours de ces 11 mois de captivité. 30 kilos qui aurait pu l'empêcher de parcourir les 4 ou 5 kilomètres qui le séparaient de la liberté.