Port Réunion : l’audit sur la Sermat souligne de nombreux points à réformer

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Le conflit social de la Sermat servira, peut-être, au développement du port de La Réunion. Certes les tensions, entre syndicalistes et acconiers sont encore vives, mais tous parlent désormais de modernisation et de développement.
Le bras de fer entre les dockers de la Sermat et les acconiers se poursuit. L’audit, indépendant, consacré au fonctionnement de la Sermat, société chargée d’entretenir les cavaliers qui permettent de déplacer les conteneurs sur les quais, vient d’être rendu. Selon des syndicalistes de la CGTR ports et docks ce sont bien les acconiers « patrons des sociétés de transports maritimes » qui sont à la base des dysfonctionnements du port Est Réunion : « Ils ont bloqué le système en imposant la mensualisation des dockers en 1994, empêchant les travailleurs d’être mobilisés pendant les périodes de surchauffe » et Danio Ricquebourg, le secrétaire général de poursuivre : « Le port doit travailler 24 heures sur 24 comme partout dans le monde ».
 
Un port Est compétitif
 
Les acconiers ont dû se réjouir de cette dernière affirmation. Le représentant des dockers rejoignant leurs demandes.
Des points très forts opposent encore les deux parties. Pour la CGTR, l’entretien des cavaliers et donc les emplois doivent rester au sein de la Sermat : « La fermeture de cette entreprise a été organisée ».
Danio Ricquebourg a déjà prévenu Franck Doki-Thonon, le nouveau président du GIE (Groupement d’Intérêt Economique), élu ce vendredi matin en remplacement de Thierry de-Peindray : « On acceptera aucun licenciement », en revanche, les représentants du personnel sont prêt à discuter d’une réorganisation pour faire du port Est un vrai port de transbordement.

Reportage : Géraldine Blandin - Rodolfo Ozan

Reportage : Géraldine Blandin - Rodolfo Ozan - Montage : Hamada Boura