SIB : Nassimah Dindar regrette l’inertie des services de l’Etat

Les salariés de SIB se sont rendus au conseil général pour alerter les élus.
Par voie de communiqué, la présidente du conseil général demande à nouveau la mobilisation des services de la Préfecture et du Ministère du Redressement Productif pour qu’une solution soit trouvée pour les salariés de cette structure.
Communiqué:

"Depuis novembre 2013, la Société Industrielle de Bourbon, filiale portoise du groupe Colgate-Palmolive, est menacée de liquidation par sa maison-mère. 32 emplois sont en jeu.
 
Dès le 23 novembre 2013, la Présidente du Conseil général, Nassimah Dindar demandait au Préfet « d’étudier, en lien avec les salariés de l’entreprise, toutes les possibilités de continuité ou de reprise de l’activité », et en appelait aux services du Ministère du Redressement Productif.
 
Malgré de belles déclarations d’intention, comme celle de la Ministre Fleur Pellerin, affirmant le 27 novembre dernier que les services du ministère seront «mobilisés pour assurer la pérennité d'une activité industrielle sur le site et l'accompagnement des salariés » et en dépit d'un pompeux plan de résistance économique présenté par le Ministre Arnaud Montebourg lui-même, force aujourd’hui est de constater que rien n’a changé pour les salariés de la SIB qui craignent toujours pour leur emploi.
 
« L’inertie des services de l’Etat est surprenante », regrette Nassimah Dindar, d’autant plus « dans un département qui connaît un taux de chômage de 30 % et un tissu industriel déjà fragilisé ».
 
« La Réunion mérite, pour le moins, d’être traitée avec les mêmes égards et les mêmes efforts que les régions métropolitaines » insiste la Présidente du Conseil général qui rappelle que les conseillers généraux ont voté le 10 décembre dernier une motion demandant « la mobilisation de tous les moyens pour appuyer la légitime attente des salariés quant au maintien à La Réunion d’un outil de production rentable ».
 
Elle demande donc à nouveau la mobilisation des services de la Préfecture et du Ministère du Redressement Productif pour qu’une solution soit trouvée pour les salariés de cette structure, victimes d’arbitrages financiers et non économiques."