Cap requin : premier bilan positif avec trois tigres et un bouledogue capturés en un mois

L’expérience cap requin vient de souffler sa première bougie. En un mois, les drumlines installées en baie de Saint-Paul ont permis la capture de seize poissons dont quatre requins considérés comme dangereux.
Il n’aura pas fallu longtemps pour que l’expérience cap requin porte ses fruits. En un mois, seize poissons ont mordu à l’hameçon. Quatre carangues, trois tigres, un bouledogue et dix autres captures appartenant à la famille des squalidés (raies, requins) font partis du tableau de pêche. Le système d’alarme, qui prévient les pêcheurs en charge de cette étude, fonctionne parfaitement. Tous les déplacements ont été fructueux. Ils ont permis de relâcher, vivantes, 94% des prises. Une carangue « gros tête » était morte à l’arrivée du bateau.
 
Six mois pour valider la première étape
 
Ce premier bilan est très encourageant. Les drumlines sont sélectives. Les squales sont l’essentiel des captures. Au Queensland, Etat de la côte Est australienne, où cette technique est utilisée depuis 1962, les spots de surf sont sécurisés tout en préservant la faune. L’Afrique du Sud qui avait privilégié les filets, change également son fusil d’épaule et étudie sérieusement la mise en place de drumlines, pour limiter l’impact sur les autres espèces de poissons. Sans compter que la capture et la mort des poissons et des cétacés dans les filets attirent immanquablement les bouledogues et les tigres prêts des côtes.