Mêlé à l'eau chlorée des bassins, l'acide urique contenu dans l'urine produit du chlorure de cyanogène et du trichlorure d'azote. Deux substances connues pour s'attaquer aux poumons, au cœur ou encore au système nerveux.
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Faire pipi dans la piscine, c'est dégoûtant. Dégoûtant, mais très fréquent. Une récente étude de l'université agricole de Chine en collaboration avec l'université de Purdue (Etats-Unis), révélée lundi 10 mars par le magazine scientifique Discover (en anglais), démontre que cette sale habitude est aussi dangereuse pour la santé.
Quand l'acide urique, une substance fabriquée par le métabolisme et évacuée avec l'urine, se mêle à l'eau chlorée des bassins, une réaction chimique se produit donnant naissance à du chlorure de cyanogène et du trichlorure d'azote : des substances connues pour s'attaquer, une fois inhalées, aux poumons, au cœur ou encore au système nerveux.
Ce cocktail chimique explosif a en effet déjà été identifié comme étant à l'origine de maladies chroniques chez les nageurs, les sauveteurs et le personnel des piscines, rappelle Quartz.com (en anglais). Le site fait le calcul : une piscine en intérieur dans laquelle se baignent 20 personnes urinant chacun 50 ml contiendrait en fait une concentration de chlorure de cyanogène de 12 microgrammes par litre. Or, l'institut national de la santé américain estime que la quantité devient nocive à partir de 5 microgrammes par litre.
Quand l'acide urique, une substance fabriquée par le métabolisme et évacuée avec l'urine, se mêle à l'eau chlorée des bassins, une réaction chimique se produit donnant naissance à du chlorure de cyanogène et du trichlorure d'azote : des substances connues pour s'attaquer, une fois inhalées, aux poumons, au cœur ou encore au système nerveux.
Ce cocktail chimique explosif a en effet déjà été identifié comme étant à l'origine de maladies chroniques chez les nageurs, les sauveteurs et le personnel des piscines, rappelle Quartz.com (en anglais). Le site fait le calcul : une piscine en intérieur dans laquelle se baignent 20 personnes urinant chacun 50 ml contiendrait en fait une concentration de chlorure de cyanogène de 12 microgrammes par litre. Or, l'institut national de la santé américain estime que la quantité devient nocive à partir de 5 microgrammes par litre.