Assises : deux meurtres et un assassinat sur fond d’alcool

La seconde session de l’année débute cet après-midi. Un meurtre à coup de galets est jugé ce lundi 24 mars, un procès qui devrait s’achever mardi. La semaine prochaine sera consacrée à deux prévenus. Le premier comparaît pour meurtre et le second pour assassinat.
Le 1er décembre 2011, Sully Tiber est retrouvé mort au centre-ville de Saint-Pierre. Après une semaine d’investigations, les inspecteurs de la Sûreté départementale interpellent Jean-Michel Hubert. Ce sans domicile fixe de 35 ans est placé en garde à vue. Il reconnaît avoir tué son « dalon » à coups de galets, ce soir d’ivresse. Les raisons de ce coup de colère sont obscures. Il comparaît ce lundi 24 mars 2014 et demain mardi devant la cour d’assises de La Réunion.
 
Fortement alcoolisés
 
Il est 18 heures, rue Rocade à Saint-André. Deux hommes fortement alcoolisés rentrent lentement chez eux. Encore une fois, pour une raison inconnue, les deux individus en viennent aux mains. Antoine Dalleau rentre chez lui, prend un couteau, revient et frappe à plusieurs reprises Luçay Pink. L’intervention des sapeurs-pompiers et des urgentistes de l’hôpital de Saint-Benoît  seront sans effet. La victime décède des suites de ses blessures.
Antoine Dalleau sera jugé pour meurtre les lundi 31 Mars et mardi 1er Avril 2014.
 
Le « caïd » de Rivière-du-Mât-les-Bas
 
L’affaire de cette session occupera les jurés pendant trois jours. Les 2, 3 et 4 Avril 2014 seront consacrés à Mario Leste. Ce Saint-Andréen bien connu, du côté de la Rivière-du-Mât-les-Bas, sera jugé pour l’assassinat de Patrick Saminadin.
Le 18 Février 2012 en soirée, la future victime âgée de 43 ans, joue de la musique devant le bar Chez-Daniel, quand arrive le meurtrier présumé. Mario Leste, « caïd » du secteur, veut s’intégrer au groupe et jouer d’un instrument. Face au refus, il quitte les lieux, mais revient armé d’un revolver. Il s’approche à moins d’un mètre de Patrick Saminadin et ouvre le feu.
Poursuivi pour assassinat, il conteste cette qualification. Son avocat, maître Jean-Jacques Morel affirme qu’il n’avait pas l’intention de tirer et que ce crime est un accident. Mario Leste encoure la perpétuité.