Maurice : une femme interrogée dans l’affaire du corps découpé

Depuis six semaines, la famille de Mantee Murchoyea attend une avancée dans l’enquête sur sa mort atroce. Le corps de la quinquagénaire a été retrouvé découpé en treize morceaux dans une retenue collinaire à proximité de Petite-Rivière.
Le 24 Février 2014 en milieu de journée, un habitant, du village de Petite-Rivière à l’île Maurice, découvre le buste d’une femme flottant dans un réservoir agricole. Les policiers repêchent dans le bac, l’intégralité du corps qui a été découpé en treize parties.
Le médecin légiste parvient à déterminer que la victime, Mantee Murchoyea, 55ans, a été étranglée avant d’être découpée.
Depuis, les policiers analysaient les sacs qui ont permis de transporter la défunte et le téléphone portable de la quinquagénaire. Des investigations jugées beaucoup trop longue par la famille et les amis de la disparue. Ils ont manifesté, dimanche, pour dénoncer la lenteur de l’enquête : « La police mer un temps fou à élucider ce crime d’une violence atroce », ont confié la famille de la victime à nos confrères de l’Express de Maurice.
 
Sorcellerie, vengeance…
 
Les enquêteurs de la MCIT (Major Crime Investigation Team) ont appréhendé Kalingi Mardaye, 40 ans, vendredi. Il suspecte, cette femme originaire de Morcellement-Saint-André, de détenir des informations : « cruciales », au sujet de la victime. Selon le répertoire du téléphone portable de la disparue, la victime et la prévenue étaient souvent en contact. Elle serait la dernière personne à lui avoir parlé le dimanche 23 Février 2014 : jour de la disparition de Mantee Murchoyea. Un témoin aurait expliqué aux policiers, que le mari de la suspecte entretenaient des relations extraconjugales avec la victime, originaire de Petite-Rivière.
L’époux a été longuement interrogé, mais n’a rien pu apprendre de nouveau aux responsables de l’enquête.
Après six semaines d’investigations, les enquêteurs n’écartent aucune piste : vol, vengeance ou sorcellerie sont les scénarii étudiés.