Il sera tracté par un hélicoptère pour réaliser une couverture complète de La Réunion. L’objectif est de mieux connaître le sous-sol de l’île au moyen de mesures électromagnétiques et magnétiques.
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Cette opération permettra de connaitre en détails les 200 premiers mètres du sous-sol réunionnais en fournissant une image de type scanner.
Dans leur ensemble, les données recueillies auront des applications directes, notamment pour :
Dans leur ensemble, les données recueillies auront des applications directes, notamment pour :
- cartographier les matériaux à l’échelle de l’île : imagerie des secteurs de roches dures en surface et en profondeur, mais aussi identification des paisseurs de formations meubles d’altération (argiles) qui entravent l’accès aux gisements et qui dans certains cas peuvent aussi être utilisables,
- orienter la prospection de nouvelles ressources en eaux souterraines : imagerie globale de la géométrie des roches aquifères, de l’intrusion saline, etc.,
- contribuer à la prévention des risques naturels : imagerie des zones argileuses, des glissements potentiels, amélioration de la connaissance des grands glissements de terrain (Grand-Ilet, Hell-Bourg…),
- améliorer la connaissance pour l’évaluation du potentiel géothermique de La Réunion (hors cœur du Parc National),
- fournir une imagerie géophysique 3D moderne utile à tous les acteurs du sol et du sous-sol, en particulier pour améliorer la connaissance de la géologie et pour mettre à jour la carte géologique de La Réunion.
Jean-Claude Toihir
Le levé contournera les zones urbaines denses dont le survol à basse altitude est interdit pour des raisons de sécurité et inutile car les signaux géophysiques sont perturbés par les installations au sol.
La méthode magnétique est passive, elle enregistre le magnétisme naturel des roches ; la méthode électromagnétique est active, c’est-à-dire qu’elle transmet dans le sous-sol un champ magnétique modulé dont elle va « écouter » l’interaction avec le milieu rocheux.
Ces méthodes ne sont pas nocives pour l’homme ou le bétail, les niveaux de champ émis, comparables à ceux d’un appareil électrique de 100W alimenté par câble, étant largement sous les seuils d’émission définis par la réglementation.
Le dossier de presse du BRGM