Le capitaine Sébastien Nativel est pilote de Rafale à Creil. Très attaché à son île natale, le tamponnais a pour pseudo "Babouk"
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Le Rafale tourne autour du nid avant de se poser sur la base aérienne de Creil au Nord de Paris. L’armée de l’air maintient, depuis 1958, la " PO ' la permanence opérationnelle. Tout un système aérien est consacré à la surveillance mais aussi à l’assistance et au secours dans l’espace aérien français.
La patrouille qui prend cette permanence ce jour-là est spéciale. Le capitaine Claire Merouse (pseudo : " Sharon ") est la première femme pilote sur Rafale et elle vole avec le capitaine Sébastien Nativel, réunionnais du Tampon, (pseudo : " babouk "). Tous les deux vont piloter leur Rafale respectif avec l’assistance d’une poignée de mécaniciens et d’un armurier pendant une semaine.
Pendant que le Rafale de Claire retourne sur Saint-Dizier, le capitaine Nativel organise le passage de témoin. Le pilote est toujours le gamin réunionnais émerveillé par son vol au dessus du volcan. Mais l’association des pilotes réunionnais dont il fait partie veut faire plus...D’abord célébrer un souvenir : celui de Roland Garros, pilote de chasse réunionnais abattu en octobre 1918, puis venir dire aux jeunes réunionnais qu’il y a, dans ce domaine, du travail et de la passion…La volonté de l’association est d'amener des lycéens du lycée aéronautique de la Réunion visiter les bases de l’armée de l’air. Une idée comme le partage d’un rêve de pilote de chasse, transmettre sa passion comme on s’enfonce dans les nuages.
Retour sur une mission à La Réunion
Du 22 au 25 avril, deux Rafale étaient en mission à La Réunion. L'un des deux appareils est d'ailleurs toujours cloué au sol. La mission visait à démontrer les capacités de la France à mener un raid nucléaire lointain (ici dix mille kilomètres sans escale). Bien sûr, pendant ce vol, les chasseurs n'étaient pas porteurs de missiles nucléaires.
Les Rafale, appartenant à l'escadron Gascogne, avaient décollé de leur base à Saint-Dizier. Ils ont été accompagnés pendant tout le vol d'un ravitailleur Boeing KC-135 du groupe Bretagne basé à Istres. L'autonomie d'un Rafale étant de moins de deux mille kilomètres, cinq ravitaillements en plein ciel ont été nécessaires afin de gagner la Réunion.
Le photographe Pierre Choukroun nous propose de revenir en images sur les vols des Rafales et de leur ravitailleur à La Réunion.
Retour sur une mission à La Réunion
Du 22 au 25 avril, deux Rafale étaient en mission à La Réunion. L'un des deux appareils est d'ailleurs toujours cloué au sol. La mission visait à démontrer les capacités de la France à mener un raid nucléaire lointain (ici dix mille kilomètres sans escale). Bien sûr, pendant ce vol, les chasseurs n'étaient pas porteurs de missiles nucléaires.
Les Rafale, appartenant à l'escadron Gascogne, avaient décollé de leur base à Saint-Dizier. Ils ont été accompagnés pendant tout le vol d'un ravitailleur Boeing KC-135 du groupe Bretagne basé à Istres. L'autonomie d'un Rafale étant de moins de deux mille kilomètres, cinq ravitaillements en plein ciel ont été nécessaires afin de gagner la Réunion.
Le photographe Pierre Choukroun nous propose de revenir en images sur les vols des Rafales et de leur ravitailleur à La Réunion.
Deux rafales à La Réunion (Pierre Choukroun)