Le référé de Philippe Muller, procureur de la République de Saint-Denis, devant le conseil d’Etat a été rejeté. La mutation prononcée est entérinée et le magistrat doit prendre ses nouvelles fonctions à Grenoble.
La carrière de Philippe Muller, ancien procureur de la République de Saint-Denis, n’est pas un long fleuve tranquille. L’homme de loi est arrivé de Dunkerque à La Réunion avec une réputation sulfureuse. Le magistrat avait défrayé la chronique en s’opposant à des incarcérations, estimant la prison locale surpeuplée. Cette directive pour le moins surprenante, de la part d’un représentant du ministère public, lui avait valu d’être cité dans les journaux nationaux et son nom avait été évoqué au journal télévisé.
Les prisons trop pleines
C’est donc avec cette soudaine notoriété qu’il arrive dans le département. Ces futurs collègues ont reçu des appels dressant un portrait difficile de ce nouveau patron. Personne n’avait fait le déplacement à son pot de départ et le personnel avait débouché des bouteilles de champagne en apprenant sa mutation.
Attendu avec anxiété, Philippe Muller va très vite se mettre à dos son parquet et une grande partie du tribunal de Saint-Denis.
Le référé rejeté
Au fil des mois le climat va se détériorer, au point que les représentants du personnel vont demander son départ. Pour ramener le calme dan la juridiction, le ministère décide de muter Philippe Muller près la cour d’appel de Grenoble.
C’est cette décision que contestait l’intéressé en déposant un référé devant la plus haute juridiction administrative de France. Le référé a été rejeté, Philippe Muller aurait dû prendre ses fonctions le 25 Juin 2014 à Grenoble, mais il est en arrêt maladie.
Un procureur corbeau ?
Cette première étape judiciaire de l’ancien procureur de Saint-Denis pourrait être la première d’une longue série. Une enquête a démontré que le magistrat s’est rendu coupable de tracts anonymes mettant en cause un vice-procureur de Saint-Pierre. Philippe Muller serait « le corbeau » qui remplissait les boîtes mails des employés des tribunaux de Saint-Denis et de Saint-Pierre. Un comportement pour le moins surprenant quand on est en charge du bon fonctionnement de la justice sur une juridiction.
Les prisons trop pleines
C’est donc avec cette soudaine notoriété qu’il arrive dans le département. Ces futurs collègues ont reçu des appels dressant un portrait difficile de ce nouveau patron. Personne n’avait fait le déplacement à son pot de départ et le personnel avait débouché des bouteilles de champagne en apprenant sa mutation.
Attendu avec anxiété, Philippe Muller va très vite se mettre à dos son parquet et une grande partie du tribunal de Saint-Denis.
Le référé rejeté
Au fil des mois le climat va se détériorer, au point que les représentants du personnel vont demander son départ. Pour ramener le calme dan la juridiction, le ministère décide de muter Philippe Muller près la cour d’appel de Grenoble.
C’est cette décision que contestait l’intéressé en déposant un référé devant la plus haute juridiction administrative de France. Le référé a été rejeté, Philippe Muller aurait dû prendre ses fonctions le 25 Juin 2014 à Grenoble, mais il est en arrêt maladie.
Un procureur corbeau ?
Cette première étape judiciaire de l’ancien procureur de Saint-Denis pourrait être la première d’une longue série. Une enquête a démontré que le magistrat s’est rendu coupable de tracts anonymes mettant en cause un vice-procureur de Saint-Pierre. Philippe Muller serait « le corbeau » qui remplissait les boîtes mails des employés des tribunaux de Saint-Denis et de Saint-Pierre. Un comportement pour le moins surprenant quand on est en charge du bon fonctionnement de la justice sur une juridiction.