Le vol AH5017, qui transportait au moins 116 personnes, a disparu mercredi soir. L'épave disparue de l'avion d'Air Algérie a donc été localisée dans le nord du Mali, dans la région de Gossi "à proximité de la frontière du Burkina Faso", selon l'Elysée.
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Un détachement militaire français a été envoyé sur place pour sécuriser la zone. "L'appareil a été clairement identifié malgré son état désintégré", précise la présidence de la République. François Hollande "assure les familles et les proches des victimes de toute sa solidarité".
Le chef de l'Etat français François Hollande doit présider ce matin à 9 heures une nouvelle réunion de crise consacrée au crash de l'avion d'Air Algérie, disparu avec 116 personnes à bord dont une cinquantaine de Français, à laquelle doivent participer le Premier ministre Manuel Valls, et les ministres Laurent Fabius (Affaires étrangères), Jean-Yves Le Drian (Défense), Bernard Cazeneuve (Intérieur) et Frédéric Cuvillier (Transports).
Cinquante et un Français à bord
Le vol AH5017 transportait au moins 116 personnes, dont 51 Français, selon le Quai d'Orsay et le secrétaire d'Etat chargé des Transports français, Frédéric Cuvillier. Outre les passagers Français et les six membres d'équipages espagnols, l'avion transportait 24 Burkinabés, 8 Libanais, 6 Algériens, 5 Canadiens, 4 Allemands et 2 Luxembourgeois, selon la dernière liste fournie par la compagnie Air Algéria.
Il y avait aussi un Belge, un Camerounais, un Egyptien, un Malien, un Nigérien, un Roumain, un Suisse, un Ukrainien et "trois nationalités en cours de recherche". Selon le site de l'aéroport de Ouagadougou, près d'un tiers des passagers bénéficiaient d'une double-nationalité.
L'avion disparaît 50 minutes après le décollage
Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a indiqué que l'avion s'est"probablement écrasé". Pendant plusieurs heures, les autorités aériennes sont restées sans nouvelles de l'appareil."Les services de navigation ont eu leur dernier contact avec le vol AH5017 assurant la liaison Ouagadougou-Alger ce jour 24 juillet à 1h55 GMT, soit 50 minutes après son décollage", selon un communiqué d'Air Algérie.
Le vol AH 5017 devait relier Ouagadougou à Alger, mais a disparu en survolant le nord du Mali. ( GOOGLE MAPS / FRANCETV INFO )
Selon une source anonyme au sein de la compagnie, citée par l'AFP, "l'avion n'était pas loin de la frontière algérienne quand on a demandé à l'équipage de se dérouter à cause d'une mauvaise visibilité et pour éviter un risque de collision avec un autre avion assurant la liaison Alger-Bamako, a-t-elle indiqué. Le signal a été perdu après le changement de cap."
Quelles sont les premières hypothèses pour expliquer ce crash ?
En France, une enquête judiciaire a été ouverte pour "homicides involontaires". Impossible jeudi soir de savoir précisément qu'elles ont été les causes de ce drame. Mais plusieurs hypothèses émergent. Parmi elles, celle d'un crash lié aux conditions météorologique. Une source officielle malienne a indiqué que le contact avec l'avion avait été perdu dans la région de Gao, secouée par de"forts orages". "L'avion a demandé expressément à changer d'itinéraire à cause du mauvais temps", a confirmé à Ouagadougou le général Gilbert Diendéré, chef d'état-major particulier de la Présidence.
Interrogé par France 24, Pierre Duval, membre de la commission sécurité à l'Aéroclub de France, assure que, contrairement au vol MH17, vraisemblablement abattu par un tir de missile dans l'est de l'Ukraine, il est peu probable que l'avion d'Air Algérie ait été touché par un missile tiré du Nord-Mali, région instable en raison de la présence de groupes rebelles.
L'appareil examiné à Marseille "il y a deux ou trois jours"
Le McDonnell 83, affrété pour le compte d'Air Algérie, avait été examiné par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) "il y a deux ou trois jours à Marseille", selon son directeur général, Patrick Gandil. Il était "en bon état", a-t-il indiqué, même s'il y avait un "tout petit truc sur l'équivalent d'une plaquette de frein". "Franchement, je peux vous garantir que ça n'a rien à voir avec ce qu'il s'est passé à 31 000 pieds", a cependant assuré Patrick Gandil.
Selon lui, le bon état de l'appareil "n'exclut pas qu'il y ait eu une panne fortuite. Mais ce n'est vraiment pas la première hypothèse". Il a aussi rappelé le sérieux de la compagnie espagnole Swiftair qui opérait sur cet avion. "La compagnie est tout à fait honorablement bien tenue, a-t-il souligné. L'Espagne assure la surveillance de ses compagnies. De ce côté-là il n'y a rien à chercher."
Le chef de l'Etat français François Hollande doit présider ce matin à 9 heures une nouvelle réunion de crise consacrée au crash de l'avion d'Air Algérie, disparu avec 116 personnes à bord dont une cinquantaine de Français, à laquelle doivent participer le Premier ministre Manuel Valls, et les ministres Laurent Fabius (Affaires étrangères), Jean-Yves Le Drian (Défense), Bernard Cazeneuve (Intérieur) et Frédéric Cuvillier (Transports).
Cinquante et un Français à bord
Le vol AH5017 transportait au moins 116 personnes, dont 51 Français, selon le Quai d'Orsay et le secrétaire d'Etat chargé des Transports français, Frédéric Cuvillier. Outre les passagers Français et les six membres d'équipages espagnols, l'avion transportait 24 Burkinabés, 8 Libanais, 6 Algériens, 5 Canadiens, 4 Allemands et 2 Luxembourgeois, selon la dernière liste fournie par la compagnie Air Algéria.
Il y avait aussi un Belge, un Camerounais, un Egyptien, un Malien, un Nigérien, un Roumain, un Suisse, un Ukrainien et "trois nationalités en cours de recherche". Selon le site de l'aéroport de Ouagadougou, près d'un tiers des passagers bénéficiaient d'une double-nationalité.
L'avion disparaît 50 minutes après le décollage
Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a indiqué que l'avion s'est"probablement écrasé". Pendant plusieurs heures, les autorités aériennes sont restées sans nouvelles de l'appareil."Les services de navigation ont eu leur dernier contact avec le vol AH5017 assurant la liaison Ouagadougou-Alger ce jour 24 juillet à 1h55 GMT, soit 50 minutes après son décollage", selon un communiqué d'Air Algérie.
Le vol AH 5017 devait relier Ouagadougou à Alger, mais a disparu en survolant le nord du Mali. ( GOOGLE MAPS / FRANCETV INFO )
Selon une source anonyme au sein de la compagnie, citée par l'AFP, "l'avion n'était pas loin de la frontière algérienne quand on a demandé à l'équipage de se dérouter à cause d'une mauvaise visibilité et pour éviter un risque de collision avec un autre avion assurant la liaison Alger-Bamako, a-t-elle indiqué. Le signal a été perdu après le changement de cap."
Quelles sont les premières hypothèses pour expliquer ce crash ?
En France, une enquête judiciaire a été ouverte pour "homicides involontaires". Impossible jeudi soir de savoir précisément qu'elles ont été les causes de ce drame. Mais plusieurs hypothèses émergent. Parmi elles, celle d'un crash lié aux conditions météorologique. Une source officielle malienne a indiqué que le contact avec l'avion avait été perdu dans la région de Gao, secouée par de"forts orages". "L'avion a demandé expressément à changer d'itinéraire à cause du mauvais temps", a confirmé à Ouagadougou le général Gilbert Diendéré, chef d'état-major particulier de la Présidence.
Interrogé par France 24, Pierre Duval, membre de la commission sécurité à l'Aéroclub de France, assure que, contrairement au vol MH17, vraisemblablement abattu par un tir de missile dans l'est de l'Ukraine, il est peu probable que l'avion d'Air Algérie ait été touché par un missile tiré du Nord-Mali, région instable en raison de la présence de groupes rebelles.
L'appareil examiné à Marseille "il y a deux ou trois jours"
Le McDonnell 83, affrété pour le compte d'Air Algérie, avait été examiné par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) "il y a deux ou trois jours à Marseille", selon son directeur général, Patrick Gandil. Il était "en bon état", a-t-il indiqué, même s'il y avait un "tout petit truc sur l'équivalent d'une plaquette de frein". "Franchement, je peux vous garantir que ça n'a rien à voir avec ce qu'il s'est passé à 31 000 pieds", a cependant assuré Patrick Gandil.
Selon lui, le bon état de l'appareil "n'exclut pas qu'il y ait eu une panne fortuite. Mais ce n'est vraiment pas la première hypothèse". Il a aussi rappelé le sérieux de la compagnie espagnole Swiftair qui opérait sur cet avion. "La compagnie est tout à fait honorablement bien tenue, a-t-il souligné. L'Espagne assure la surveillance de ses compagnies. De ce côté-là il n'y a rien à chercher."