Les piquets de grève des planteurs ont été levés, dimanche en début de nuit. En contrepartie, planteurs et usiniers se retrouvent à 14 heures à la préfecture pour négocier sur l’avenir de la filière canne.
La canne à La Réunion, c’est comme les vignes dans le Bordelais ou les céréales dans la Beauce. Difficile d’envisager le département sans ses champs de cannes, ses fleurs ou ses cachalots chargés de les transporter jusqu’aux usines du Gol ou de Bois-Rouge. Pourtant, la disparition de cette culture est sérieusement envisagée avec la fin des quotas sucriers. Si demain, les planteurs vendent leurs tonnes de cannes au prix du marché international, ils disparaîtront. Cette menace se précise un peu plus chaque jour avec l’approche de la date butoir : Septembre 2017.
Septembre 2017 dans toutes les têtes
Dans deux ans, le monde agricole réunionnais ne pourra plus prétendre aux aides européennes. La CGPER (confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion), syndicat majoritaire, voulait profiter de la venue de François Hollande dans le département pour relancer les discussions sur ce dossier. Afin d’être entendu, les syndicalistes avaient demandés à leurs adhérents de bloquer les usines du Gol (Saint-Louis) et de Bois-Rouge (Saint-André). Depuis une semaine, donc, plus un tracteur, ni un cachalot ne livrait ses chargements alors que la campagne sucrière devrait battre son plein.
Début des discussions à 14 heures
Cette situation devenait de plus en plus préoccupante pour les autorités. Jean-Luc Marx, préfet de La Réunion, a décidé d’intervenir, dimanche soir, en proposant une réunion à la préfecture entre les planteurs et les usiniers, dès ce lundi 28 Juillet 2014. Une réunion à condition de mettre un terme au blocage.
La CGPER ayant reçu le message 5/5, la table des négociations est ouverte. Il sera une fois de plus question de la convention canne. Deux textes seront examinés : celui devant entrer en vigueur au mois de janvier 2015 et celui qui permettra aux planteurs de regarder au-delà de l’horizon de Septembre 2017.
La convention signée en 2006, applicable en Janvier 2015 sera à nouveau au coeur des discussions
Septembre 2017 dans toutes les têtes
Dans deux ans, le monde agricole réunionnais ne pourra plus prétendre aux aides européennes. La CGPER (confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion), syndicat majoritaire, voulait profiter de la venue de François Hollande dans le département pour relancer les discussions sur ce dossier. Afin d’être entendu, les syndicalistes avaient demandés à leurs adhérents de bloquer les usines du Gol (Saint-Louis) et de Bois-Rouge (Saint-André). Depuis une semaine, donc, plus un tracteur, ni un cachalot ne livrait ses chargements alors que la campagne sucrière devrait battre son plein.
Début des discussions à 14 heures
Cette situation devenait de plus en plus préoccupante pour les autorités. Jean-Luc Marx, préfet de La Réunion, a décidé d’intervenir, dimanche soir, en proposant une réunion à la préfecture entre les planteurs et les usiniers, dès ce lundi 28 Juillet 2014. Une réunion à condition de mettre un terme au blocage.
La CGPER ayant reçu le message 5/5, la table des négociations est ouverte. Il sera une fois de plus question de la convention canne. Deux textes seront examinés : celui devant entrer en vigueur au mois de janvier 2015 et celui qui permettra aux planteurs de regarder au-delà de l’horizon de Septembre 2017.
La convention signée en 2006, applicable en Janvier 2015 sera à nouveau au coeur des discussions
convention canne.pdf by Réunion 1ère Web
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