Les craintes d'une propagation de l'épidémie d'Ebola s'accentuent. Les appels se multiplient en Europe et aux Etats-Unis pour vérifier les contrôles au départ des pays africains les plus touchés par le virus.
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L'Union européenne va "immédiatement procéder à une vérification" de l'efficacité des contrôles anti-Ebola mis en place dans les aéroports des trois pays africains les plus touchés par l'épidémie (Liberia, Guinée et Sierra Leone), a annoncé jeudi le commissaire européen à la Santé, Tonio Borg. Cet audit sera mené en coopération avec l'OMS, dans le but de renforcer les contrôles si nécessaire, et de permettre une meilleure traçabilité de possibles porteurs du virus.
Aucun consensus ne s'est en revanche dégagé pour la mise en place de contrôles aux points d'entrée dans l'UE, comme Londres et Paris ont décidé d'en instaurer. Le dispositif sera effectif à partir de samedi dans l'aéroport parisien de Roissy-Charles-de-Gaulle.
Selon l'OMS, "La prise de température des voyageurs ne stoppe de toute façon que ceux qui ont des symptômes à ce moment. Ces symptômes peuvent se déclarer après le passage de la douane et l'entrée sur le territoire".
De nombreux pays font face à l'apparition de cas suspects et les mises en quarantaine de personnes malades se sont multipliées ces dernières heures.
L'ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan s'est quant à lui dit déçu de la lenteur de la réaction des pays riches: "Si cette crise avait frappé une autre région on aurait probablement géré cela très différemment", a-t-il déclaré dans une interview à la BBC. "En fait si vous regardez l'évolution de la crise, la communauté internationale ne s'est vraiment réveillée que lorsque la maladie est arrivée en Amérique et en Europe".
Aucun consensus ne s'est en revanche dégagé pour la mise en place de contrôles aux points d'entrée dans l'UE, comme Londres et Paris ont décidé d'en instaurer. Le dispositif sera effectif à partir de samedi dans l'aéroport parisien de Roissy-Charles-de-Gaulle.
Selon l'OMS, "La prise de température des voyageurs ne stoppe de toute façon que ceux qui ont des symptômes à ce moment. Ces symptômes peuvent se déclarer après le passage de la douane et l'entrée sur le territoire".
De nombreux pays font face à l'apparition de cas suspects et les mises en quarantaine de personnes malades se sont multipliées ces dernières heures.
L'ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan s'est quant à lui dit déçu de la lenteur de la réaction des pays riches: "Si cette crise avait frappé une autre région on aurait probablement géré cela très différemment", a-t-il déclaré dans une interview à la BBC. "En fait si vous regardez l'évolution de la crise, la communauté internationale ne s'est vraiment réveillée que lorsque la maladie est arrivée en Amérique et en Europe".