Le 25 Février 2014, Jacques Lakermance était reconnu coupable de blessures involontaires et condamné à 6 mois de prison avec sursis et l’interdiction de piloter pendant 3 ans.Ce dossier a été examiné devant la cour d’Appel ce jeudi. Le jugement est mis en délibéré au 18 décembre prochain
Pour la seconde fois de l’année, Jacques Lakermance, 73 ans, est venu face aux juges, ce jeudi 20 Novembre 2014, pour le crash de son avion le 25 Février 2012. Ce jour là, alors qu’il survole le Maïdo avec trois passagères à son bord, pris dans des rabattants, il est obligé de se « poser » en catastrophe sur la cime des arbres.
L’avion est détruit et les trois passagères touchées. L’une d’elle, traumatisée par l’événement met fin à ses jours quelques semaines plus tard, une autre est toujours handicapée deux ans après l’accident. Selon le mis en cause, cet incident était imprévisible. Malgré son expérience, les heures de vol qu’il comptabilise au-dessus de La Réunion, il était impossible d’éviter ce drame.
L'avion pris dans les rabattants
L’aviation civile ne partage pas cette lecture des faits. Pour les enquêteurs, le décrochage de l’appareil n’aurait pas été fatal, si le pilote avait respecté une hauteur suffisante par rapport au sol. Encore une fois, accusation et défense ont échangé arguments et contre-arguments sur le sujet. Un débat de fond, tranché par les juges en rendant une décision, mais qui reste très éloigné des préoccupations des victimes.
Pour mémoire, en première instance, Jacques Lakermance a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et l’interdiction d’exercer son activité de pilote pendant trois ans.
En images avec Nathalie Rougeau, Christian Krans et Thierry Custine
En interview :
L’avion est détruit et les trois passagères touchées. L’une d’elle, traumatisée par l’événement met fin à ses jours quelques semaines plus tard, une autre est toujours handicapée deux ans après l’accident. Selon le mis en cause, cet incident était imprévisible. Malgré son expérience, les heures de vol qu’il comptabilise au-dessus de La Réunion, il était impossible d’éviter ce drame.
L'avion pris dans les rabattants
L’aviation civile ne partage pas cette lecture des faits. Pour les enquêteurs, le décrochage de l’appareil n’aurait pas été fatal, si le pilote avait respecté une hauteur suffisante par rapport au sol. Encore une fois, accusation et défense ont échangé arguments et contre-arguments sur le sujet. Un débat de fond, tranché par les juges en rendant une décision, mais qui reste très éloigné des préoccupations des victimes.
Pour mémoire, en première instance, Jacques Lakermance a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et l’interdiction d’exercer son activité de pilote pendant trois ans.
En images avec Nathalie Rougeau, Christian Krans et Thierry Custine
En interview :
- Me Gerd Ziegenfeutre, avocat des parties civiles
- Sandrine Lapoulle, vctime du crash
- Me Nicolas Normand, avocat de la Défense