Ils sont 52% des sondés à se dire optimistes pour eux et leurs proches pour l'année à venir, selon le baromètre annuel Harris Interactive pour RTL.
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Qui a dit que les Français faisaient preuve de pessimisme ? Plus de la moitié d'entre eux sont optimistes pour 2015, selon le baromètre annuel Harris Interactive pour RTL publié lundi 5 janvier. Dans un contexte de crise, ils sont en revanche seulement un dixième croient à une amélioration de la situation du chômage.
Alors que le succès du livre d'Eric Zemmour Le suicide français avait révélé une certaine adhésion aux thèses pessimistes du polémiste, le résultat de ce sondage montre une autre réalité. Invités à dire s'ils sont optimistes pour eux et leurs proches pour l'année 2015, 52% des sondés répondent par l'affirmative, un score en progression par rapport à l'année dernière (50%), à 2012 (49%) et à 2011 (44%). Les pessimistes représentent 46% des sondés.
Les sympathisants UMP et FN plus enclin au pessimisme
Dans le détail, les plus jeunes (moins de 35 ans) sont aussi les plus enclins à l'optimisme (71%, contre 41% pour les 50 ans et plus), de même que les catégories socio-professionnelles supérieures (63%), dont l'optimisme progresse de trois points. En revanche, les inactifs sont plus nombreux à broyer du noir, avec 41% d'optimistes, contre 44% l'an dernier. Les sympathisants de l'UMP et du FN sont également majoritairement pessimistes (56% et 71%).
Interrogés sur ce qu'ils considèrent comme les priorités de l'action gouvernementale, les Français placent en tête le chômage (81% affirment que ce sujet doit être "prioritaire" pour le gouvernement, les autres possibilités de réponse étant "important mais pas prioritaire" et "secondaire"). Viennent ensuite le système social (65%), la croissance économique (64%), le pouvoir d'achat (63%), et la lutte contre le terrorisme (59%).
Si les Français jugent prioritaires les questions macroéconomiques, ils ne se montrent guère optimistes quant à leur évolution, confirmant ainsi un autre sondage de la fin décembre. Ainsi, 11% seulement entrevoient une embellie sur le front de l'emploi (13% pour le système social, 14% pour le pouvoir d'achat, 17% pour la croissance économique).
Sondage réalisé sur internet du 23 au 29 décembre 2014 auprès d'un échantillon de 1 728 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.
Alors que le succès du livre d'Eric Zemmour Le suicide français avait révélé une certaine adhésion aux thèses pessimistes du polémiste, le résultat de ce sondage montre une autre réalité. Invités à dire s'ils sont optimistes pour eux et leurs proches pour l'année 2015, 52% des sondés répondent par l'affirmative, un score en progression par rapport à l'année dernière (50%), à 2012 (49%) et à 2011 (44%). Les pessimistes représentent 46% des sondés.
Les sympathisants UMP et FN plus enclin au pessimisme
Dans le détail, les plus jeunes (moins de 35 ans) sont aussi les plus enclins à l'optimisme (71%, contre 41% pour les 50 ans et plus), de même que les catégories socio-professionnelles supérieures (63%), dont l'optimisme progresse de trois points. En revanche, les inactifs sont plus nombreux à broyer du noir, avec 41% d'optimistes, contre 44% l'an dernier. Les sympathisants de l'UMP et du FN sont également majoritairement pessimistes (56% et 71%).
Interrogés sur ce qu'ils considèrent comme les priorités de l'action gouvernementale, les Français placent en tête le chômage (81% affirment que ce sujet doit être "prioritaire" pour le gouvernement, les autres possibilités de réponse étant "important mais pas prioritaire" et "secondaire"). Viennent ensuite le système social (65%), la croissance économique (64%), le pouvoir d'achat (63%), et la lutte contre le terrorisme (59%).
Si les Français jugent prioritaires les questions macroéconomiques, ils ne se montrent guère optimistes quant à leur évolution, confirmant ainsi un autre sondage de la fin décembre. Ainsi, 11% seulement entrevoient une embellie sur le front de l'emploi (13% pour le système social, 14% pour le pouvoir d'achat, 17% pour la croissance économique).
Sondage réalisé sur internet du 23 au 29 décembre 2014 auprès d'un échantillon de 1 728 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.