La justice Mauricienne vient de rendre sa sentence, Aurore Gors-Coissy vient d’être condamnée à 20 ans de prsion. Désormais, la diplomatie française peut demander son transfert afin qu’elle purge sa peine en métropole.
Le Subutex, médicament destiné à sevrer les héroïnomanes, est considéré à Maurice comme une drogue. Si en France, ce trafic, cette vente sans ordonnance ou son importation illégale sont poursuivis, ces délits tombent sous le coût de la loi concernant les substances vénéneuses.
Dans l’île sœur, la loi est totalement différente et nettement plus sévère. Jusqu’en 1987, la peine de mort pouvait être requise contre les trafiquants de drogue. Sa réinstauration a d’ailleurs été évoquée en 2010 avec l’arrestation d’une dizaine de passeurs originaires de Madagascar.
Les trafiquants de Subutex encourent tout de même, 60 ans de prison.
Détenue depuis quatre ans
Aurore Gros-Coissy, aujourd’hui âgée de 25 ans, a été interpellé le 19 août 2011 en possession de 1673 comprimés de Subutex. Depuis ce jour, elle a toujours expliqué qu’elle ne savait pas qu’elle transportait ces « médicaments ». Les années passent et sa version n’a pas bougé d’un iota. En novembre 2014, elle a expliqué que son petit ami d’alors, lui avait remis le sac devant contenir des gâteaux. Elle devait remettre son colis à a mère de l’expéditeur.
La « mule » et la « boîte aux lettres » sont côte à côte dans le box des accusés. Manque depuis toujours l’expéditeur, seul à pouvoir faire la lumière sur cette affaire.
Le doute n’existe pas
En France et dans les pays démocratiques, il est convenu que le doute doit toujours bénéficier. Ce point de droit internationalement admis, a vécu à Maurice. La version des faits d’Aurore Gros-Coissy n’a jamais été entendue par les magistrats. Elle a été jugée coupable à la fin de l’année dernière. Restait la sentence. Elle vient de tomber. Aurore Gros-Coissy vient d’être condamnée à … de prison. Seule point, positif, de la fin de ce marathon judiciaire, désormais la diplomatie française peut négocier avec le gouvernement Mauricien pour obtenir un transfert afin qu’elle purge sa peine dans une prison française, plus près de sa famille.
Dans l’île sœur, la loi est totalement différente et nettement plus sévère. Jusqu’en 1987, la peine de mort pouvait être requise contre les trafiquants de drogue. Sa réinstauration a d’ailleurs été évoquée en 2010 avec l’arrestation d’une dizaine de passeurs originaires de Madagascar.
Les trafiquants de Subutex encourent tout de même, 60 ans de prison.
Détenue depuis quatre ans
Aurore Gros-Coissy, aujourd’hui âgée de 25 ans, a été interpellé le 19 août 2011 en possession de 1673 comprimés de Subutex. Depuis ce jour, elle a toujours expliqué qu’elle ne savait pas qu’elle transportait ces « médicaments ». Les années passent et sa version n’a pas bougé d’un iota. En novembre 2014, elle a expliqué que son petit ami d’alors, lui avait remis le sac devant contenir des gâteaux. Elle devait remettre son colis à a mère de l’expéditeur.
La « mule » et la « boîte aux lettres » sont côte à côte dans le box des accusés. Manque depuis toujours l’expéditeur, seul à pouvoir faire la lumière sur cette affaire.
Le doute n’existe pas
En France et dans les pays démocratiques, il est convenu que le doute doit toujours bénéficier. Ce point de droit internationalement admis, a vécu à Maurice. La version des faits d’Aurore Gros-Coissy n’a jamais été entendue par les magistrats. Elle a été jugée coupable à la fin de l’année dernière. Restait la sentence. Elle vient de tomber. Aurore Gros-Coissy vient d’être condamnée à … de prison. Seule point, positif, de la fin de ce marathon judiciaire, désormais la diplomatie française peut négocier avec le gouvernement Mauricien pour obtenir un transfert afin qu’elle purge sa peine dans une prison française, plus près de sa famille.