Le président de la Coop-Solidaire a réussi son coup. Le 17 Décembre 2014, 120 Réunionnais ont voyagé vers la métropole pour 859 Euros aller/retour (499 Euros avec le bon de LADOM). Un voyage visé par la plainte d’un professionnel pour concurrence déloyale.
On ne bouscule pas les habitudes si facilement. Voyager de La Réunion à Paris doit manifestement coûter cher.
Jean-Alain Cadet, président de la Coop-Solidaire est parvenu à faire voyager 120 Réunionnais jusqu’à Paris, aller/retour, pour 859 Euros (499 Euros avec le bon de LADOM) . Une somme qui peut sembler dérisoire compte tenu des prix des billets d’avion, fin décembre, une semaine seulement avant Noël.
Ce tour de force n’a manifestement pas plu à tout le monde. Les enquêteurs de la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) ont entendu le président de la coop. Une audition conclue par un courrier sans ambigüité : « Si je reconduis l'opération, j’encours un an de prison et 75 000 euros d’amende pour concurrence déloyale », a confirmé Jean-Alain Cadet, invité des matinales Réunion 1ère radio.
La Réunion une ligne qui vaut de l’or
Cependant, le la COOP ne désarme pas : « La Coop-Solidaire émane d’une initiative citoyenne. Son premier objectif est de lutter contre la vie chère. Les prix des billets d’avion sont élevés pendant les vacances scolaires. Je regardais dernièrement sur Internet le prix en Juillet d’un Réunion/Paris. Il est vendu, pour l’instant à 1 200 Euros. Le Paris/Bangkok, pour une distance égale, est accessible entre 630 et 705 euros aller/retour en A380. Je précise que ce tarif est affiché sur le site d’une compagnie aérienne française ».
Jean-Alain Cadet est surpris par la plainte déposée auprès des services de la DGCCRF: « La Coop-Solidaire n’a pas vocation à devenir une compagnie aérienne, ni une agence de voyage. Pour le voyage du 17 Décembre 2014, nous avons passé un contrat avec une agence qui, elle-même, a passé un contrat avec une compagnie ».
Plus généralement, cette audition, comme la plainte, illustrent la réticence des patrons des compagnies à se pencher sur le problème du coût des billets et de conclure en proposant : « Il est temps de se pencher sur cette difficulté en organisant un « Grenelle » de la continuité territoriale ».
Jean-Alain Cadet, président de la Coop-Solidaire est parvenu à faire voyager 120 Réunionnais jusqu’à Paris, aller/retour, pour 859 Euros (499 Euros avec le bon de LADOM) . Une somme qui peut sembler dérisoire compte tenu des prix des billets d’avion, fin décembre, une semaine seulement avant Noël.
Ce tour de force n’a manifestement pas plu à tout le monde. Les enquêteurs de la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) ont entendu le président de la coop. Une audition conclue par un courrier sans ambigüité : « Si je reconduis l'opération, j’encours un an de prison et 75 000 euros d’amende pour concurrence déloyale », a confirmé Jean-Alain Cadet, invité des matinales Réunion 1ère radio.
La Réunion une ligne qui vaut de l’or
Cependant, le la COOP ne désarme pas : « La Coop-Solidaire émane d’une initiative citoyenne. Son premier objectif est de lutter contre la vie chère. Les prix des billets d’avion sont élevés pendant les vacances scolaires. Je regardais dernièrement sur Internet le prix en Juillet d’un Réunion/Paris. Il est vendu, pour l’instant à 1 200 Euros. Le Paris/Bangkok, pour une distance égale, est accessible entre 630 et 705 euros aller/retour en A380. Je précise que ce tarif est affiché sur le site d’une compagnie aérienne française ».
Jean-Alain Cadet est surpris par la plainte déposée auprès des services de la DGCCRF: « La Coop-Solidaire n’a pas vocation à devenir une compagnie aérienne, ni une agence de voyage. Pour le voyage du 17 Décembre 2014, nous avons passé un contrat avec une agence qui, elle-même, a passé un contrat avec une compagnie ».
Plus généralement, cette audition, comme la plainte, illustrent la réticence des patrons des compagnies à se pencher sur le problème du coût des billets et de conclure en proposant : « Il est temps de se pencher sur cette difficulté en organisant un « Grenelle » de la continuité territoriale ».