C'est ce que constatent plusieurs laboratoires de recherche. Depuis la mise en place de directives européennes dans les années 2000, seuls deux insecticides sont autorisés aux professionnels de la démoustication, qui ont remarqué une perte d'efficacité.
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A Montpellier, l'EID (l'Entente interdépartementale de démoustication du littoral méditerranée) s'est rapproché des élus du sud de la France, pour saisir le gouvernement et réclamer l'utilisation de nouveaux produits.
Un larvicide et un adulticide, voilà les seuls moyens dont dispose aujourd'hui la France pour traiter les moustiques. Cela fait 15 ans maintenant que seuls ces produits sont autorisés sur le territoire. Et les spécialistes de la démoustication craignent un phénomène de résistance des insectes, notamment sur le littoral méditerranéen, ou comme c'est déjà le cas aussi aux Antilles. Christophe Lagneau, directeur de recherche de l'antenne interdépartementale de démoustication de Montpellier précise: "En Martinique, vous appliquez du produit, les moustiques sont devenus insensibles à cet insecticide. Ce risque là devient tout à fait palpable au niveau de la métropole". Il y a donc urgence.
Pas de rentabilité assurée pour de nouveaux produits
Plusieurs laboratoires de recherche confirment que l'échéance se rapproche avant que les moustiques deviennent totalement inopérants, et l'EID de Montpellier devient même alarmiste: "En attendant, on fait de notre mieux mais on sait qu'on va être totalement inefficaces. Il faut qu'on en prenne toute la mesure". Christophe Lagneau a déjà déterminé une trentaine de nouveaux insecticides potentiels pour les prochaines campagnes de démoustication. Seuls deux leur suffiraient même s'il convient d'être précautionneux: "Rapidement, il faut sélectionner un certain nombre d'insecticides. On en pas besoin de beaucoup mais de quelques uns".
Les ministères de l'Ecologie et de la Santé viennent d'être saisis pour encourager la mise en place de nouveaux insecticides. Reste à convaincre les fabricants, plutôt frileux, faute de rentabilité assurée.
Un larvicide et un adulticide, voilà les seuls moyens dont dispose aujourd'hui la France pour traiter les moustiques. Cela fait 15 ans maintenant que seuls ces produits sont autorisés sur le territoire. Et les spécialistes de la démoustication craignent un phénomène de résistance des insectes, notamment sur le littoral méditerranéen, ou comme c'est déjà le cas aussi aux Antilles. Christophe Lagneau, directeur de recherche de l'antenne interdépartementale de démoustication de Montpellier précise: "En Martinique, vous appliquez du produit, les moustiques sont devenus insensibles à cet insecticide. Ce risque là devient tout à fait palpable au niveau de la métropole". Il y a donc urgence.
Pas de rentabilité assurée pour de nouveaux produits
Plusieurs laboratoires de recherche confirment que l'échéance se rapproche avant que les moustiques deviennent totalement inopérants, et l'EID de Montpellier devient même alarmiste: "En attendant, on fait de notre mieux mais on sait qu'on va être totalement inefficaces. Il faut qu'on en prenne toute la mesure". Christophe Lagneau a déjà déterminé une trentaine de nouveaux insecticides potentiels pour les prochaines campagnes de démoustication. Seuls deux leur suffiraient même s'il convient d'être précautionneux: "Rapidement, il faut sélectionner un certain nombre d'insecticides. On en pas besoin de beaucoup mais de quelques uns".
Les ministères de l'Ecologie et de la Santé viennent d'être saisis pour encourager la mise en place de nouveaux insecticides. Reste à convaincre les fabricants, plutôt frileux, faute de rentabilité assurée.