”Non à la communautarisation des jours fériés": Voici le titre de la pétition lancée hier soir par deux parlementaires UMP : Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et Bruno Retailleau, sénateur de Vendée. Ils s'y insurgent contre l'amendement Bareigts, adopté dans le cadre de la loi Macron.
•
L'amendement de la députée réunionnaise Ericka Bareigts continue de faire réagir au niveau national.
Rappelons que ce texte prévoit la possibilité, à la demande des préfets de chaque territoire d’Outre-Mer, d'adapter des jours fériés. La fin du ramadan ou la fête des Lumières hindoue pourraient ainsi devenir des jours chômés. Ces dates remplaceraient alors les jours fériés liés à des fêtes chrétiennes comme le lundi de Pâques, le jeudi de l'Ascension, ou la Toussaint. Pas question de supprimer les fêtes républicaines comme le 14 juillet ou le 11 novembre.
Cette possibilité est très critiquée par certains parlementaires et deux d'entre eux, Eric Ciotti et Bruno Retailleau, ont lancé une pétition en ligne contre l'amendement Bareigts. Baptisé "Non à la communautarisation des jours fériés", la pétition est adressée au Premier ministre Manuel Valls.
"Créer des congés communautaires, c’est mettre en congé la République", affirment les deux parlementaires. Moins de 24 heures après sa mise en ligne, la pétition a atteint ce mercredi matin près de 3.800 signatures.
Un possible recours devant le Conseil Constitutionnel
Eric Ciotti avait déjà évoqué son intention de déposer un recours devant le Conseil constitutionnel si l’amendement devait être définitivement adopté. Depuis la présentation de ce texte, le député UMP y est farouchement opposé. Il s'était notamment exprimé à ce sujet sur son compte Twitter.
Un amendement fortement critiqué
Lundi 23 février, le porte-parole de l'UMP Sébastien Huyghe s'était "insurgé" contre cette "République à la carte".
L'Eglise catholique est aussi vent debout contre cette "attaque forte contre la religion catholique", tandis que la députée FN Marion Maréchal-Le Pen a dénoncé un "délire laïcard".
Ericka Bareigts veut que la polémique cesse
La députée réunionnaise à l'origine de cet amendement demande, elle, que la "polémique cesse". Au micro de la radio Outre-mer 1ère, Ericka Bareigts a réagi lundi 23 février. "Nous sommes sur un amendement qui donne juste une possibilité. Il est écrit dans le texte : "peut". En français, le mot "peut" a un sens. Cet amendement, limité aux territoires ultramarins, permettra donc à ces territoires, s’ils le souhaitent après dialogue et discussion, de réfléchir à ce que certaines dates du calendrier puissent être partagées. C'est une idée riche et généreuse qui n’a rien à voir avec l’approche que peuvent avoir certains. Nous sommes dans la fraternité."
Rappelons que ce texte prévoit la possibilité, à la demande des préfets de chaque territoire d’Outre-Mer, d'adapter des jours fériés. La fin du ramadan ou la fête des Lumières hindoue pourraient ainsi devenir des jours chômés. Ces dates remplaceraient alors les jours fériés liés à des fêtes chrétiennes comme le lundi de Pâques, le jeudi de l'Ascension, ou la Toussaint. Pas question de supprimer les fêtes républicaines comme le 14 juillet ou le 11 novembre.
Cette possibilité est très critiquée par certains parlementaires et deux d'entre eux, Eric Ciotti et Bruno Retailleau, ont lancé une pétition en ligne contre l'amendement Bareigts. Baptisé "Non à la communautarisation des jours fériés", la pétition est adressée au Premier ministre Manuel Valls.
"Créer des congés communautaires, c’est mettre en congé la République", affirment les deux parlementaires. Moins de 24 heures après sa mise en ligne, la pétition a atteint ce mercredi matin près de 3.800 signatures.
Un possible recours devant le Conseil Constitutionnel
Eric Ciotti avait déjà évoqué son intention de déposer un recours devant le Conseil constitutionnel si l’amendement devait être définitivement adopté. Depuis la présentation de ce texte, le député UMP y est farouchement opposé. Il s'était notamment exprimé à ce sujet sur son compte Twitter.
Un amendement fortement critiqué
Lundi 23 février, le porte-parole de l'UMP Sébastien Huyghe s'était "insurgé" contre cette "République à la carte".
L'Eglise catholique est aussi vent debout contre cette "attaque forte contre la religion catholique", tandis que la députée FN Marion Maréchal-Le Pen a dénoncé un "délire laïcard".
Ericka Bareigts veut que la polémique cesse
La députée réunionnaise à l'origine de cet amendement demande, elle, que la "polémique cesse". Au micro de la radio Outre-mer 1ère, Ericka Bareigts a réagi lundi 23 février. "Nous sommes sur un amendement qui donne juste une possibilité. Il est écrit dans le texte : "peut". En français, le mot "peut" a un sens. Cet amendement, limité aux territoires ultramarins, permettra donc à ces territoires, s’ils le souhaitent après dialogue et discussion, de réfléchir à ce que certaines dates du calendrier puissent être partagées. C'est une idée riche et généreuse qui n’a rien à voir avec l’approche que peuvent avoir certains. Nous sommes dans la fraternité."