La maison de l’horreur porte bien son nom. Pendant des mois, la petite case de la rue des Rubis à La Plaine-des-Cafres a été le théâtre pervers des accusés. La première de leurs 5 victimes a été la mère et belle-mère du couple.
Le témoignage de la principale victime de ce dossier, qui est la mère de l’accusé et la belle-mère de la compagne, fait froid dans le dos.
Cette femme, âgée de 59 ans, est venue à la barre des assises pour raconter son calvaire.
En 2012 pendant des mois, sa belle-fille va en faire son souffre douleur. Aucuns sévices ne lui seront épargnés. Derrière les volets clôt, de la petite case du 23ème kilomètre de La Plaine-des-Cafres, elle est attachée, battue, violée, prostituée.
Le plus simplement du monde, elle explique que tout dérape quand un jour, son bourreau lui écrase des « merdes » de chien sur le visage. Son fils est témoin des scènes. Il ne dit rien, c’est même lui qui l’attache à sa chaîne dans le garage. C’est encore lui qui prend l’argent sur son compte pour jouer eu tiercé.
Un traitement inhumain qui cessera uniquement grâce à l’évasion de la victime.
Dans la salle d’audience, elle n’est pas la seule victime. Des SDF (Sans Domicile Fixe) de la Plaine-des-Cafres étaient également séquestrés dans le garage. Comme, la mère du prévenu, ils étaient maltraités, nourris un jour sur deux et dépouillés de leur RSA (Revenu de Solidarité Active).
Les accusés fuient leur implication
Face à eux, le couple de tortionnaires qui, aujourd’hui, se renvoie la balle.
L’homme, âgé de 34 ans, engoncé dans sa chemise grise fermée jusqu’au dernier bouton, affirme qu’il était sous l’emprise de sa compagne. Les idées, tortures, la prostitution de sa mère, les menaces et même les coups avec un hachoir lui étaient commandées.
La femme, 42 ans, mère de 4 enfants répond qu’elle a tout fait sous la contrainte. En revanche, elle affirme n’avoir jamais violé sa belle-mère avec un balai ou une lampe torche.
Ni l’un, ni l’autre ne semblent crédibles dans leur posture de compagnon servile. Toutes les victimes parlent du couple. Ils se répartissaient les « tâches ».
Ce jeudi, les experts psychiatres vont se succéder à la barre pour dépeindre le profil psychologique des bourreaux et de leurs victimes.
Les accusés encourent 30 ans de réclusion criminelle.
Reportage : Isabelle Allane, Laurent Josse, Daniel Bénard
Cette femme, âgée de 59 ans, est venue à la barre des assises pour raconter son calvaire.
En 2012 pendant des mois, sa belle-fille va en faire son souffre douleur. Aucuns sévices ne lui seront épargnés. Derrière les volets clôt, de la petite case du 23ème kilomètre de La Plaine-des-Cafres, elle est attachée, battue, violée, prostituée.
Le plus simplement du monde, elle explique que tout dérape quand un jour, son bourreau lui écrase des « merdes » de chien sur le visage. Son fils est témoin des scènes. Il ne dit rien, c’est même lui qui l’attache à sa chaîne dans le garage. C’est encore lui qui prend l’argent sur son compte pour jouer eu tiercé.
Un traitement inhumain qui cessera uniquement grâce à l’évasion de la victime.
Dans la salle d’audience, elle n’est pas la seule victime. Des SDF (Sans Domicile Fixe) de la Plaine-des-Cafres étaient également séquestrés dans le garage. Comme, la mère du prévenu, ils étaient maltraités, nourris un jour sur deux et dépouillés de leur RSA (Revenu de Solidarité Active).
Les accusés fuient leur implication
Face à eux, le couple de tortionnaires qui, aujourd’hui, se renvoie la balle.
L’homme, âgé de 34 ans, engoncé dans sa chemise grise fermée jusqu’au dernier bouton, affirme qu’il était sous l’emprise de sa compagne. Les idées, tortures, la prostitution de sa mère, les menaces et même les coups avec un hachoir lui étaient commandées.
La femme, 42 ans, mère de 4 enfants répond qu’elle a tout fait sous la contrainte. En revanche, elle affirme n’avoir jamais violé sa belle-mère avec un balai ou une lampe torche.
Ni l’un, ni l’autre ne semblent crédibles dans leur posture de compagnon servile. Toutes les victimes parlent du couple. Ils se répartissaient les « tâches ».
Ce jeudi, les experts psychiatres vont se succéder à la barre pour dépeindre le profil psychologique des bourreaux et de leurs victimes.
Les accusés encourent 30 ans de réclusion criminelle.
Reportage : Isabelle Allane, Laurent Josse, Daniel Bénard