David Morin, 36 ans, comparaît devant la cour d’assises de Melun pour deux meurtres depuis mardi et jusqu’à vendredi. En 2010, puis 2011, il aurait droguées deux jeunes femmes marginales avant de les tuer.
Août 2011, les ouvriers d’un chantier de Seine-et-Marne près de Meaux, découvrent des restes humains brûlés. Les experts de la police scientifique parviennent à déterminer qu’il s’agit d’une femme, d’une trentaine d’années, de type africain.
L’enquête de la brigade criminelle mène les inspecteurs jusqu’à David Morin. Ce Réunionnais de 36 ans a passé la soirée avec la victime avant que l’on découvre son corps découpé et calciné.
En garde à vue, comme devant le tribunal, il affirme être innocent. Il aurait découvert le corps sans vie de la jeune femme. Pris de panique, il a décidé de le découper et de le brûler pour le faire disparaître.
Une version, incompatible avec les conclusions du médecin légiste qui a découvert dans les analyses toxicologiques du cadavre des traces importantes de méthadone.
Un second meurtre ?
En se penchant sur le passé du suspect, les policiers trouvent une affaire similaire. En 2010, David Morin a été aperçu buvant des bières au bord de La Marne en compagnie d’une SDF (Sans Domicile Fixe). Le corps sans vie de la jeune femme de 21 ans, avait été retrouvé le lendemain au même endroit.
Le médecin légiste saisi du dossier avait conclu à une mort due à une absorption importante d’alcool et de méthadone.
Interrogé à l’époque, sur cette macabre découverte, le suspect avait affirmé tout ignorer.
En 2011, un nouvel examen permettait de découvrir des traces de sperme dont l’analyse ADN désignait David Morin.
Le prévenu nie en bloc toutes les accusations et refuse de répondre quand les questions du président du tribunal sont gênantes.
Tout juste a-t-il expliqué aux jurés qu’il était originaire de La Réunion. Issue d’une famille très pauvre, il a vécu dans la rue dès l’âge de 10 ans. Il est arrivé en métropole en 2005 avec son épouse, mais après l’échec de son mariage, il est devenu SDF.
Le procès de David Morin devrait durer toute la semaine. Le verdict est attendu vendredi. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
L’enquête de la brigade criminelle mène les inspecteurs jusqu’à David Morin. Ce Réunionnais de 36 ans a passé la soirée avec la victime avant que l’on découvre son corps découpé et calciné.
En garde à vue, comme devant le tribunal, il affirme être innocent. Il aurait découvert le corps sans vie de la jeune femme. Pris de panique, il a décidé de le découper et de le brûler pour le faire disparaître.
Une version, incompatible avec les conclusions du médecin légiste qui a découvert dans les analyses toxicologiques du cadavre des traces importantes de méthadone.
Un second meurtre ?
En se penchant sur le passé du suspect, les policiers trouvent une affaire similaire. En 2010, David Morin a été aperçu buvant des bières au bord de La Marne en compagnie d’une SDF (Sans Domicile Fixe). Le corps sans vie de la jeune femme de 21 ans, avait été retrouvé le lendemain au même endroit.
Le médecin légiste saisi du dossier avait conclu à une mort due à une absorption importante d’alcool et de méthadone.
Interrogé à l’époque, sur cette macabre découverte, le suspect avait affirmé tout ignorer.
En 2011, un nouvel examen permettait de découvrir des traces de sperme dont l’analyse ADN désignait David Morin.
Le prévenu nie en bloc toutes les accusations et refuse de répondre quand les questions du président du tribunal sont gênantes.
Tout juste a-t-il expliqué aux jurés qu’il était originaire de La Réunion. Issue d’une famille très pauvre, il a vécu dans la rue dès l’âge de 10 ans. Il est arrivé en métropole en 2005 avec son épouse, mais après l’échec de son mariage, il est devenu SDF.
Le procès de David Morin devrait durer toute la semaine. Le verdict est attendu vendredi. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.