L’avenir du conservatoire botanique national de Mascarin est incertain. Réunie vendredi, l’assemblée générale des administrateurs a constaté l’absence de la région. Un actionnaire indispensable au financement de la structure.
Désormais, rien n’interdit la liquidation du conservatoire botanique national de Mascarin. Vendredi, l’assemblée générale des administrateurs a déploré l’absence d’un représentant de la région pour son traditionnel tour de table qui permet de valider les comptes pour l’avenir de la structure.
Pour le budget 2015, le CBNM comptait sur le ministère de l’Ecologie : 200 000 Euros, le conseil général : 71 000 Euros, les dons d’EDF, du TCO et de la CIVIS à hauteur de : 200 000 Euros, et sur la région : 350 000 Euros. Sans cette dernière enveloppe, l’association sera automatiquement en cessation de paiement. Une situation financière intenable qui entraînera le licenciement des 16 salariés.
Une mesure de rétorsion de la Région ?
Cette mort annoncée pourrait être due aux conclusions défavorables d’une étude d’impact sur l’environnement de la construction de la nouvelle route du littoral. Ce document défavorable, publié en 2012, a été signé, entre autres, par Luc Gigord, directeur du CBNM, qui est en charge de la préservation de la biodiversité dans l’océan Indien. Une signature qui n'aurait pas plu en haut-lieu à la pyramide inversée...
Pour Armand Hoareau, président de l’association, l’échec de cette assemblée générale met en danger le conservatoire. Si rien n’est fait rapidement, il ne pourra plus assumer ses missions, et protéger les 1842 espèces endémiques de La Réunion, Mayotte et des îles Eparses qui sont sous sa responsabilité.
Nous avons contacté le service de la communication de la région. Deux questions ont été posées au sujet du financement du conservatoire et de son avenir, mais pour l'instant nous attendons les réponses...
Pour le budget 2015, le CBNM comptait sur le ministère de l’Ecologie : 200 000 Euros, le conseil général : 71 000 Euros, les dons d’EDF, du TCO et de la CIVIS à hauteur de : 200 000 Euros, et sur la région : 350 000 Euros. Sans cette dernière enveloppe, l’association sera automatiquement en cessation de paiement. Une situation financière intenable qui entraînera le licenciement des 16 salariés.
Une mesure de rétorsion de la Région ?
Cette mort annoncée pourrait être due aux conclusions défavorables d’une étude d’impact sur l’environnement de la construction de la nouvelle route du littoral. Ce document défavorable, publié en 2012, a été signé, entre autres, par Luc Gigord, directeur du CBNM, qui est en charge de la préservation de la biodiversité dans l’océan Indien. Une signature qui n'aurait pas plu en haut-lieu à la pyramide inversée...
Pour Armand Hoareau, président de l’association, l’échec de cette assemblée générale met en danger le conservatoire. Si rien n’est fait rapidement, il ne pourra plus assumer ses missions, et protéger les 1842 espèces endémiques de La Réunion, Mayotte et des îles Eparses qui sont sous sa responsabilité.
Nous avons contacté le service de la communication de la région. Deux questions ont été posées au sujet du financement du conservatoire et de son avenir, mais pour l'instant nous attendons les réponses...
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