Les sinistrés d’Haliba disposent de cinq jours pour déposer leur demande d’indemnisation auprès des assureurs. Les images et les reportages de familles victimes du déluge se succèdent. Les assureurs s’attendent à être rapidement sollicités.
Les trombes d’eau d’Haliba s’infiltrent partout. Rien ne résiste à ces pluies incessantes. Souvent, les désagréments sont minimes. Le jardin a été raviné et les propriétaires doivent attendre la fin des intempéries pour réparer les dégâts.
Parfois en revanche, les hectolitres d’eau ont mis en évidence, une faiblesse sur le toit, une fissure dans un mur, un joint mal fait ou une étanchéité qui ne l’était pas vraiment. Des petits désagréments qui peuvent avoir de lourdes conséquences.
Combien de familles ont passé leur weekend et le début de la semaine avec des seaux et des serpillères en mains ?
Certaines ont lutté en vain. Les meubles, l’électroménager, les jouets des enfants et les vêtements sont bons pour la poubelle.
Arrêté de catastrophe naturelle
Dans ce cas, les sinistrés doivent avoir souscrit une assurance habitation incluant les dégâts des eaux. Après avoir pris toutes les mesures pour sauver ce qui pouvait l’être, les victimes doivent constituer un dossier complet en faisant des photos des différents objets abîmés.
Si le sinistre est peu important, l’assureur propose un règlement direct. En revanche quand les estimations s’élèvent à plusieurs milliers d’Euros, l’assuré va devoir attendre avant d’être indemnisé.
Ce premier cas de figure ne concerne pas les inondations, liées à une ravine, un canal ou une rivière qui débordent, voir une remontée des eaux usées dans votre logement.
Pour ce second cas d’école, l’assureur intervient si la préfecture via l’Etat prend un arrêté de catastrophe naturelle. Les communes formulent une demande et la préfecture instruit le dossier. Si la réponse est positive, l’assureur n’a pas à hésiter car il bénéficiera de la réassurance de l’Etat.
Sans préjuger des décisions à venir, il est possible qu’un arrêté soit pris concernant les dégâts des eaux, en revanche, il ne devrait pas concerner le vent…
Bernard Veber, président du comité des assureurs de La Réunion, est l’invité de notre édition de 19 heures ce mercredi 11 Mars 2015.
Parfois en revanche, les hectolitres d’eau ont mis en évidence, une faiblesse sur le toit, une fissure dans un mur, un joint mal fait ou une étanchéité qui ne l’était pas vraiment. Des petits désagréments qui peuvent avoir de lourdes conséquences.
Combien de familles ont passé leur weekend et le début de la semaine avec des seaux et des serpillères en mains ?
Certaines ont lutté en vain. Les meubles, l’électroménager, les jouets des enfants et les vêtements sont bons pour la poubelle.
Arrêté de catastrophe naturelle
Dans ce cas, les sinistrés doivent avoir souscrit une assurance habitation incluant les dégâts des eaux. Après avoir pris toutes les mesures pour sauver ce qui pouvait l’être, les victimes doivent constituer un dossier complet en faisant des photos des différents objets abîmés.
Si le sinistre est peu important, l’assureur propose un règlement direct. En revanche quand les estimations s’élèvent à plusieurs milliers d’Euros, l’assuré va devoir attendre avant d’être indemnisé.
Ce premier cas de figure ne concerne pas les inondations, liées à une ravine, un canal ou une rivière qui débordent, voir une remontée des eaux usées dans votre logement.
Pour ce second cas d’école, l’assureur intervient si la préfecture via l’Etat prend un arrêté de catastrophe naturelle. Les communes formulent une demande et la préfecture instruit le dossier. Si la réponse est positive, l’assureur n’a pas à hésiter car il bénéficiera de la réassurance de l’Etat.
Sans préjuger des décisions à venir, il est possible qu’un arrêté soit pris concernant les dégâts des eaux, en revanche, il ne devrait pas concerner le vent…
Bernard Veber, président du comité des assureurs de La Réunion, est l’invité de notre édition de 19 heures ce mercredi 11 Mars 2015.