Selon les informations encore partielles disponibles samedi, il pourrait avoir causé d'énormes destructions et des dizaines de morts.
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"Quinze ou trente minutes de terreur absolue." C'est ainsi qu'Alice Clements, une responsable de l'Unicef, a décrit le passage d'un cyclone de catégorie 5 (la plus élevée) sur l'archipel de Vanuatu, dans le Pacifique Sud. Selon les informations encore partielles disponibles samedi 14 mars, il pourrait avoir causé d'énormes destructions et des dizaines de morts.
Le cyclone a traversé la principale île de l'archipel, où habitent plus de 65 000 personnes, et un groupe d'îles situées plus au sud et qui comptent 33 000 habitants. Avant l'arrivée du cyclone Pam, quatre provinces de cet archipel pauvre de 270 000 habitants avaient été placées en alerte rouge par le Bureau des catastrophes naturelles. Mais le cyclone a changé de direction à la dernière minute, passant bien plus près de Port Vila que ce qui était prévu.
"L'une des pires catastrophes naturelles dans l'histoire du Pacifique"
Au cours de la nuit, l'administrateur de la page Facebook Humans of Vanuatu a écrit :"C'est vraiment très mauvais. Le vent hurle sans arrêt. Toute personne qui n'est pas à l'abri à l'heure actuelle est en danger de mort."
"Bien qu'il soit encore trop tôt pour en être sûr, les premières informations indiquent que cette catastrophe naturelle pourrait être l'une des pires dans l'histoire du Pacifique", affirme dans un communiqué Vivien Maidaborn, directrice exécutive de l'Unicef Nouvelle-Zélande.
Les communications coupées
L'étendue des destructions est impossible à évaluer précisément samedi, les communications ayant été coupées dans une grande partie du Vanuatu lorsque le cyclone a frappé de plein fouet l'archipel dans la nuit de vendredi à samedi, avec des vents atteignant 330 kilomètres/heure.
"Nous avons pu voir des victimes, (il y a) potentiellement un nombre important de victimes, mais nous ne savons pas encore" quelle est l'ampleur du bilan, indique Sune Gudnitz, chef du bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha) dans le Pacifique. L'ONU dispose d'informations non confirmées selon lesquelles 44 personnes auraient péri dans une seule des provinces du Vanuatu.
"Ce matin, c'est un spectacle de dévastation totale ici", décrit Tom Skirrow, de l'organisation humanitaire Save The Children, parlant depuis la capitale du Vanuatu, Port Vila. "Les maisons sont détruites, les arbres sont au sol, les rues sont bloquées et les gens errent dans les rues à la recherche de secours", ajoute-t-il.
"Des villages entiers complètement emportés"
Chloe Morrison, une travailleuse humanitaire qui se trouvait elle aussi à Port Vila, raconte qu'elle a passé la nuit dans un abri, terrifiée. "Il y a des informations de nos collègues faisant état de villages entiers complètement emportés pendant la nuit", rapporte-t-elle à l'agence de presse australienne AAP. "Les maisons locales et les cabanes de branchages ont dû être réduites en confettis."
Les agences humanitaires espèrent pouvoir commencer à livrer par avion des aides d'urgence à partir de dimanche, lorsque l'aéroport de Port Vila aura pu être rouvert. Le service météorologique du Vanuatu a annoncé pour toute la journée de samedi des vents"très destructeurs" de la force d'un ouragan, des pluies torrentielles et des crues subites.
Le cyclone a traversé la principale île de l'archipel, où habitent plus de 65 000 personnes, et un groupe d'îles situées plus au sud et qui comptent 33 000 habitants. Avant l'arrivée du cyclone Pam, quatre provinces de cet archipel pauvre de 270 000 habitants avaient été placées en alerte rouge par le Bureau des catastrophes naturelles. Mais le cyclone a changé de direction à la dernière minute, passant bien plus près de Port Vila que ce qui était prévu.
"L'une des pires catastrophes naturelles dans l'histoire du Pacifique"
Au cours de la nuit, l'administrateur de la page Facebook Humans of Vanuatu a écrit :"C'est vraiment très mauvais. Le vent hurle sans arrêt. Toute personne qui n'est pas à l'abri à l'heure actuelle est en danger de mort."
"Bien qu'il soit encore trop tôt pour en être sûr, les premières informations indiquent que cette catastrophe naturelle pourrait être l'une des pires dans l'histoire du Pacifique", affirme dans un communiqué Vivien Maidaborn, directrice exécutive de l'Unicef Nouvelle-Zélande.
Les communications coupées
L'étendue des destructions est impossible à évaluer précisément samedi, les communications ayant été coupées dans une grande partie du Vanuatu lorsque le cyclone a frappé de plein fouet l'archipel dans la nuit de vendredi à samedi, avec des vents atteignant 330 kilomètres/heure.
"Nous avons pu voir des victimes, (il y a) potentiellement un nombre important de victimes, mais nous ne savons pas encore" quelle est l'ampleur du bilan, indique Sune Gudnitz, chef du bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha) dans le Pacifique. L'ONU dispose d'informations non confirmées selon lesquelles 44 personnes auraient péri dans une seule des provinces du Vanuatu.
"Ce matin, c'est un spectacle de dévastation totale ici", décrit Tom Skirrow, de l'organisation humanitaire Save The Children, parlant depuis la capitale du Vanuatu, Port Vila. "Les maisons sont détruites, les arbres sont au sol, les rues sont bloquées et les gens errent dans les rues à la recherche de secours", ajoute-t-il.
"Des villages entiers complètement emportés"
Chloe Morrison, une travailleuse humanitaire qui se trouvait elle aussi à Port Vila, raconte qu'elle a passé la nuit dans un abri, terrifiée. "Il y a des informations de nos collègues faisant état de villages entiers complètement emportés pendant la nuit", rapporte-t-elle à l'agence de presse australienne AAP. "Les maisons locales et les cabanes de branchages ont dû être réduites en confettis."
Les agences humanitaires espèrent pouvoir commencer à livrer par avion des aides d'urgence à partir de dimanche, lorsque l'aéroport de Port Vila aura pu être rouvert. Le service météorologique du Vanuatu a annoncé pour toute la journée de samedi des vents"très destructeurs" de la force d'un ouragan, des pluies torrentielles et des crues subites.