El-Bandido, rappeur Saint-Joséphois, affirme dans son dernier clip : « Les gendarmes faut les brûler ». Les intéressés ont porté plainte. Une enquête a été ouverte par le parquet de Saint-Pierre. Le chanteur et ses comparses de la vidéo vont être entendus selon le JIR.
Comme trop souvent ces dernières années, un rappeur local cherche à créer le « buzz », via les réseaux sociaux. Pour se faire de la pub à moindre frais, il poste un clip sur Facebook dans lequel il s’attaque aux forces de l’ordre, à la justice, vante les bienfaits de la drogue et du machisme etc…
El-Bandido, rappeur inconnu de Saint-Joseph, vient donc de sortir de l’anonymat grâce à sa vidéo dans laquelle il affirme : « Les gendarmes faudrait les brûler. Valium, Artane, Rivo, cannabis roulé dan zot journaux », et concernant les femmes : « Tant que t’es bonne, mi n’a rien à foutre si tes connes, un joint un paquet de clopes, avec ou sans capote », avant de conclure, « ou sa tomb en cloque. Demain parti, dit bonjour à mes gosses, salope… ». Un texte "à tiroir" dans lequel se succèdent les infractions au code pénal, révèle le Journal de l’île dans son édition du Jeudi 26 Mars 2015.
Rhum, bière et whisky à la main
Les premiers à réagir ont été les militaires de la gendarmerie qu’El-Bandido menace ouvertement de mort. Nul doute que des associations qui œuvrent pour le droit des femmes devraient leur emboîter le pas, sans oublier la justice qui dispose d’un arsenal pour condamner l’apologie de l’usage de drogue.
Le Saint-Joséphois de 24 ans qui affirme, haut et fort, ne pas avoir peur des forces de l’ordre apparaît au grand jour, une bière à la main, entouré de ses « dalons » qui exhibent des bouteilles de rhum ou de whisky.
Des riverains de la gare routière de la commune du Sud, des mineurs, des policiers municipaux et des gendarmes ont été filmés à leur insu et intégrés au « clip ».
5 ans de prison et 45 000 euros d’amende
Les autres figurants (Ndlr : la majorité) sont des jeunes de Saint-Joseph, venus à la demande d’El-Bandido et KMTI Black Café. Tous scandent : « l’argent sale fo vite dépensé », référence aux gains issus de différents trafics illégaux. Les gangsta-rap saint-joséphois prennent des poses « intimidantes », exhibent un sabre, et font de multiples doigts d’honneur en signe de provocation et d’intimidation.
Tous apparaissent à visages découverts pour défier l’autorité. Le message a été reçu 5 sur 5 par le tribunal et la gendarmerie. Une enquête a été ouverte. El-Bandido et sa « Team » vont rencontrer prochainement les gendarmes de la commune du Sud pour une explication de texte qui risque de les amener devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre. Le chanteur encourt 5 ans de prison et 45 000 Euros d’amende.
El-Bandido, rappeur inconnu de Saint-Joseph, vient donc de sortir de l’anonymat grâce à sa vidéo dans laquelle il affirme : « Les gendarmes faudrait les brûler. Valium, Artane, Rivo, cannabis roulé dan zot journaux », et concernant les femmes : « Tant que t’es bonne, mi n’a rien à foutre si tes connes, un joint un paquet de clopes, avec ou sans capote », avant de conclure, « ou sa tomb en cloque. Demain parti, dit bonjour à mes gosses, salope… ». Un texte "à tiroir" dans lequel se succèdent les infractions au code pénal, révèle le Journal de l’île dans son édition du Jeudi 26 Mars 2015.
Rhum, bière et whisky à la main
Les premiers à réagir ont été les militaires de la gendarmerie qu’El-Bandido menace ouvertement de mort. Nul doute que des associations qui œuvrent pour le droit des femmes devraient leur emboîter le pas, sans oublier la justice qui dispose d’un arsenal pour condamner l’apologie de l’usage de drogue.
Le Saint-Joséphois de 24 ans qui affirme, haut et fort, ne pas avoir peur des forces de l’ordre apparaît au grand jour, une bière à la main, entouré de ses « dalons » qui exhibent des bouteilles de rhum ou de whisky.
Des riverains de la gare routière de la commune du Sud, des mineurs, des policiers municipaux et des gendarmes ont été filmés à leur insu et intégrés au « clip ».
5 ans de prison et 45 000 euros d’amende
Les autres figurants (Ndlr : la majorité) sont des jeunes de Saint-Joseph, venus à la demande d’El-Bandido et KMTI Black Café. Tous scandent : « l’argent sale fo vite dépensé », référence aux gains issus de différents trafics illégaux. Les gangsta-rap saint-joséphois prennent des poses « intimidantes », exhibent un sabre, et font de multiples doigts d’honneur en signe de provocation et d’intimidation.
Tous apparaissent à visages découverts pour défier l’autorité. Le message a été reçu 5 sur 5 par le tribunal et la gendarmerie. Une enquête a été ouverte. El-Bandido et sa « Team » vont rencontrer prochainement les gendarmes de la commune du Sud pour une explication de texte qui risque de les amener devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre. Le chanteur encourt 5 ans de prison et 45 000 Euros d’amende.