Un plaisancier et une poissonnerie verbalisés par la brigade nautique

Le poisson vendu illégalement est dangereux pour la santé
La brigade nautique côtière de la gendarmerie nationale verbalisent un plaisancier et une poissonnerie en infraction. Le pêcheur amateur possédait un moulinet électrique non-déclaré et le poissonnier vendaient des produits achetés à des plaisanciers.
La direction de la mer du Sud de l’océan Indien rappelle dans un communiqué que les poissonniers et les plaisanciers sont soumis à des règles. Les enfreindre peut engendrer des amendes, la saisie du matériel et des poursuites judiciaires.
 
Mercredi 18 mars, un pêcheur de loisir de Sainte-Marie a été contrôlé à son retour de pêche au Port de plaisance de Sainte-Marie. Il détenait un moulinet électrique, dont la l'usage est réglementé par l’article 7 de l’arrêté préfectoral 1743 du 15
juillet 2008. Les agents verbalisateurs ont ainsi relevé que le contrevenant détenait à son bord un engin interdit en dehors des samedi, dimanche et jours fériés et qu’il n’avait pas établi de déclaration de détention. L’engin interdit a été appréhendé et saisi par la direction de la mer.
 
Jeudi 19 mars, sur la commune de Saint-Pierre, les agents de la Brigade nautique côtière qui contrôlaient une poissonnerie ont découvert 38,6 kg de poissons provenant manifestement de la pêche de loisir. Le produit de la pêche a été appréhendé et saisi. En effet, la commercialisation des produits de la pêche maritime de loisir est formellement interdite. Les vendeurs, comme les acheteurs s’exposent à de lourdes sanctions.
Le Préfet de La Réunion invite au strict respect de ces règles en rappelant que ces infractions, qui relèvent du code rural et de la pêche maritime, exposent leurs auteurs à des peines pouvant aller jusqu’à 22 500 €.