Les Nouveaux Animaux de Compagnie à La Réunion sont un danger pour la biodiversité

L’engouement va croissant, le nombre d’interventions des pompiers pour récupérer un NAC en liberté a été multiplié par 5 en 10 ans.
Les NAC, serpent, furet, iguane, sont achetés en animalerie et ne doivent pas se retrouver dans la nature.
Mais les pompiers sont intervenus une trentaine de fois en 2 ans : c’est 5 fois plus qu’il y a 10 ans.
Tous les animaux relâchés par leur propriétaire dans la nature sont-ils récupérés ?
 
L’impact réel de ces espèces introduites dans l’île sur les animaux endémiques n’est pas encore connu.
Mais c’est une épée de Damocles supplémentaire pour les papangues et les Tuit Tuit
Les mangoustes aiment les terriers, elles vont s’attaquer principalement aux nids de pétrels de Barau.

Tous s’accordent à dire que l’importation et la détention de NAC doivent être plus réglementées.
Les nouveaux animaux de compagnie  peuvent se reproduire et devenir un danger pour les animaux endémiques à La Réunion. Sans parler de la frayeur provoquée par l’apparition d’un serpent dans le jardin d’un particulier ou au détour d'un champ de canne.
En images avec Marie-Ange Frassati et Sully Grondin
En interview
  • Patrick Lallemand, colonel pompier
  • François Cheng, vendeur animalier
  • Damien Fouillot, chargé de mission - SEOR
  • Fabien Jan, chargé de mission - SEOR
  • Paule Delor, secrétaire  - SEOR
  • Nicolas Laurent, chargé d'étude - SEOR