Fabrice Elie et Danielle Ah-Hot devant les assises pour avoir tenté de tuer Lucien Ah-Hot le soir du 4 Décembre 2012 au Tampon. Une tentative de meurtre orchestrée par l’ex-épouse avec la complicité de son amant.
Tentative d’assassinat ou tentative de meurtre ? Cette question sera au cœur des débats de la cour d’assises, tout comme celle de la responsabilité pénale de Danielle Ah-Hot. Cette femme aujourd’hui âgée de 65 ans comparaît aux côtés de son amant, Fabrice Elie, 35 ans, pour avoir voulu tuer son mari.
Le 4 Décembre 2012 en soirée, elle téléphone à Lucien Ah-Hot, alors âgé de 64 ans et lui demande de sortir de leur domicile du Tampon pour la rejoindre. Fabrice Elie attend dehors dans l’obscurité. Il est armé de deux couteaux.
Sans dire un mot, il se rue sur sa proie et frappe à 7 reprises. Par chance, aucun des coups n’est mortel. Lucien Ah-Hot est gravement blessé, mais vivant…
Les gendarmes interpellent la femme et le trentenaire, le lendemain à Saint-André. Placé en garde à vue, Fabrice Elie reconnait les faits et admet avoir agi à la demande de Danielle Ah-Hot. Elle lui aurait promis 30 000 Euros, s’il tuait son mari.
La commanditaire du crime confirme, puis se met à délirer. Un psychiatre la déclare pénalement irresponsable et demande son internement.
Ce diagnostic a depuis été infirmé par deux experts. Ces médecins estiment que Danielle Ah-Hot est psychologiquement fragile, mais que son état est compatible avec une sanction pénale.
Tentative de meurtre ou tentative d’assassinat ?
Les jurés vont donc devoir se prononcer sur la nature du crime, mais également sur l’opportunité de juger Danielle Ah-Hot.
L’accusation, comme les parties civiles affirment que Lucien Ah-Hot a été victime d’une tentative d’assassinat. Le coup de fil pour le faire sortir de son domicile, dénote une préméditation. Un stratagème monté de toute pièce par Danielle Ah-Hot qui avait toute sa tête.
Pour la défense en revanche, ce plan grossier, les absences et les délires de la femme de la victime prouvent qu’elle n’a pas à être jugée. Par ailleurs comment évoquer la préméditation quand la tentative de meurtre se résume à l’improvisation d’un coup de fil.
Suivant l’intime conviction des jurés, Danielle Ah-Hot et Fabrice Elie encourent de 20 ans prison à la réclusion criminelle à perpétuité.
Le 4 Décembre 2012 en soirée, elle téléphone à Lucien Ah-Hot, alors âgé de 64 ans et lui demande de sortir de leur domicile du Tampon pour la rejoindre. Fabrice Elie attend dehors dans l’obscurité. Il est armé de deux couteaux.
Sans dire un mot, il se rue sur sa proie et frappe à 7 reprises. Par chance, aucun des coups n’est mortel. Lucien Ah-Hot est gravement blessé, mais vivant…
Les gendarmes interpellent la femme et le trentenaire, le lendemain à Saint-André. Placé en garde à vue, Fabrice Elie reconnait les faits et admet avoir agi à la demande de Danielle Ah-Hot. Elle lui aurait promis 30 000 Euros, s’il tuait son mari.
La commanditaire du crime confirme, puis se met à délirer. Un psychiatre la déclare pénalement irresponsable et demande son internement.
Ce diagnostic a depuis été infirmé par deux experts. Ces médecins estiment que Danielle Ah-Hot est psychologiquement fragile, mais que son état est compatible avec une sanction pénale.
Tentative de meurtre ou tentative d’assassinat ?
Les jurés vont donc devoir se prononcer sur la nature du crime, mais également sur l’opportunité de juger Danielle Ah-Hot.
L’accusation, comme les parties civiles affirment que Lucien Ah-Hot a été victime d’une tentative d’assassinat. Le coup de fil pour le faire sortir de son domicile, dénote une préméditation. Un stratagème monté de toute pièce par Danielle Ah-Hot qui avait toute sa tête.
Pour la défense en revanche, ce plan grossier, les absences et les délires de la femme de la victime prouvent qu’elle n’a pas à être jugée. Par ailleurs comment évoquer la préméditation quand la tentative de meurtre se résume à l’improvisation d’un coup de fil.
Suivant l’intime conviction des jurés, Danielle Ah-Hot et Fabrice Elie encourent de 20 ans prison à la réclusion criminelle à perpétuité.