Combien de tonnes de galets de Madagascar faut-il importer pour construire la Nouvelle route du Littoral ? 250 000 tonnes, selon les uns, plus de 3 millions de tonnes selon les autres. L’importateur serait Joël Mongin via la STTP OI…
Décidément le chantier de la Nouvelle Route du Littoral polarise toutes les attentions. Les transporteurs entament leur second jour de grève à l’appel de la FNTR, fédération présidée localement par Jean-Bernard Caroupaye.
Dans le même temps, Joël Mongin, ex-homme fort de ce syndicat professionnel, apparaît à la tête d’un projet d’importation de 250 000 tonnes de roches. « Des galets malgaches », de 5 tonnes chacun, destinés à construire l’assise du futur viaduc qui enjambera l’océan Indien entre La Possession et Saint-Denis.
Les roches débarquent au port de la Pointe-des-Galets
Ce recours à l’importation de galets a été favorisé par l’opposition de plusieurs communes à l’extraction d’andains (Ndlr : nom de ces énormes galets) sur leur sol. Après les échecs d’ouvertures de carrières à La Possession, Saint-Paul, Saint-Leu entre autre, la région devait se résoudre à importer la matière première. Un marché qui échappe aux transporteurs locaux qui devront se contenter d’aller/retour entre le chantier de La NRL et (Ndlr : ironie) le port de la Pointe-des-Galets.
250 000 tonnes ou 3 millions 800 000 tonnes ?
En cette période post élections régionales, les opposants à la future autoroute sur l’océan, s’interrogent sur cette surprenante importation de roches. Ils affirment que ce ne sont pas 250 000 tonnes, mais 3 millions 800 000 tonnes qui seront nécessaires.
Ils s’interrogent sur le surcoût d’une telle importation, sur la passation du marché, les appels d’offre…
Des explications et des précisions ont été demandées à la région et à l’Etat. Si les réponses ne sont pas satisfaisantes, la justice devrait une nouvelle fois se prononcer sur la légalité des différentes démarches.
Reportage : Jean-Régis Ramsamy, Christian Krans
Dans le même temps, Joël Mongin, ex-homme fort de ce syndicat professionnel, apparaît à la tête d’un projet d’importation de 250 000 tonnes de roches. « Des galets malgaches », de 5 tonnes chacun, destinés à construire l’assise du futur viaduc qui enjambera l’océan Indien entre La Possession et Saint-Denis.
Les roches débarquent au port de la Pointe-des-Galets
Ce recours à l’importation de galets a été favorisé par l’opposition de plusieurs communes à l’extraction d’andains (Ndlr : nom de ces énormes galets) sur leur sol. Après les échecs d’ouvertures de carrières à La Possession, Saint-Paul, Saint-Leu entre autre, la région devait se résoudre à importer la matière première. Un marché qui échappe aux transporteurs locaux qui devront se contenter d’aller/retour entre le chantier de La NRL et (Ndlr : ironie) le port de la Pointe-des-Galets.
250 000 tonnes ou 3 millions 800 000 tonnes ?
En cette période post élections régionales, les opposants à la future autoroute sur l’océan, s’interrogent sur cette surprenante importation de roches. Ils affirment que ce ne sont pas 250 000 tonnes, mais 3 millions 800 000 tonnes qui seront nécessaires.
Ils s’interrogent sur le surcoût d’une telle importation, sur la passation du marché, les appels d’offre…
Des explications et des précisions ont été demandées à la région et à l’Etat. Si les réponses ne sont pas satisfaisantes, la justice devrait une nouvelle fois se prononcer sur la légalité des différentes démarches.
Reportage : Jean-Régis Ramsamy, Christian Krans