Cette année encore, les festivaliers ont été surpris par la pluie. En fin d’après midi, petite frayeur lorsqu’une courte averse a fait son apparition sur le site de La Ravine Blanche. Mais c'est surtout le concert de Julien Doré qui a souffert du mauvais temps.
Parmi les premiers concerts dés 18 heures, celui de Yaëlle Trulès sur la scène du Salon Bal. Entre son « girl power » et reprise intimiste de Firmin Viry, la jeune réunionnaise a offert un « joli mélange de douceur et de rythme », selon Claire, 48 ans, installée à La Réunion depuis 8 mois.
Aurélie, 33 ans, participe, elle, pour la 3eme fois au Sakifo. Et c’est un peu désorienté qu’elle découvre le site légèrement remanié. La salle verte, point de repère des « habitués », a été déplacée et une scène DJ rajoutée. Rien de grave, les notes de piano et la voix du chanteur londonien, Benjamin Clementine, l’ont déjà attirée devant la scène de la poudrière. Un artiste, révélé dans le métro parisien, qui suscite la curiosité. Et un concert tout en douceur, devant un public presque hypnotisé. «Il inspire la sérénité et le calme, comme si on assistait à un récital. C’est surprenant pour le Sakifo », estime la jeune femme. Un sentiment partagé par Eddy, « je ne le connaissais pas, c’est plutôt rare de voir des artistes minimalistes dans son genre sur ce festival ». Et le public réunionnais semble avoir apprécié, comme en témoigne l’ovation qui lui a été faite à la fin du concert.
Un peu plus loin, aux Filaos, ambiance ska en fanfare avec les cuivres du Rock Steady Sporting Club. Une prestation qui a particulièrement séduit Annaëlle, 24 ans, « ils envoyaient, ils avaient du peps et la chanteuse avait une belle voix. »
Vient ensuite le moment de la pétillante brésilienne, Flavia Coelho. Il ne lui aura pas fallu plus de 2 chansons pour littéralement conquérir les festivaliers. Entre énergie et charme, la jeune femme passe d’un style à un autre, de la samba, au reggae, en passant par l’afrobeat ou encore le hip hop, et les mélange avec une aisance impressionnante. « C’est incroyable, on a l’impression d’avoir 15 chanteuses sur scène », s’étonne Aurélie. Très à l’aise, cette musicienne confirmée délaisse même un temps sa guitare pour passer à la batterie et embarque avec elle un public varié totalement séduit.
Julien Doré : un concert interrompu...
Difficile pour Aurélie de faire ensuite la transition après une telle révélation musicale. Mais c’était sans compter sur l’univers et la mise en scène très particulière du groupe Kadebostany ou encore le très attendu Julien Doré. La tête d’affiche, programmée sur la grosse scène, a malheureusement été victime de la pluie. Une averse prolongée, l’a en effet contraint à interrompre son concert, à peine la 1ère chanson achevée. Et si une bonne partie du public a été découragée par la pluie, les plus téméraires ont finalement été récompensés. L’artiste, primé aux Victoires de la musique, a pu reprendre et offrir un show à son image, un brin déjanté.
Et si les gouttes ont perduré, le Sakifo aussi. Jusque tard dans la nuit, ou très tôt le matin, les festivaliers ont encore pu découvrir et profiter de groupes tels que Soviet Suprem, Sierra Leone’s Refugee All Stars ou encore des DJs Black Ben et Janski Beeats.
Aurélie, 33 ans, participe, elle, pour la 3eme fois au Sakifo. Et c’est un peu désorienté qu’elle découvre le site légèrement remanié. La salle verte, point de repère des « habitués », a été déplacée et une scène DJ rajoutée. Rien de grave, les notes de piano et la voix du chanteur londonien, Benjamin Clementine, l’ont déjà attirée devant la scène de la poudrière. Un artiste, révélé dans le métro parisien, qui suscite la curiosité. Et un concert tout en douceur, devant un public presque hypnotisé. «Il inspire la sérénité et le calme, comme si on assistait à un récital. C’est surprenant pour le Sakifo », estime la jeune femme. Un sentiment partagé par Eddy, « je ne le connaissais pas, c’est plutôt rare de voir des artistes minimalistes dans son genre sur ce festival ». Et le public réunionnais semble avoir apprécié, comme en témoigne l’ovation qui lui a été faite à la fin du concert.
Un peu plus loin, aux Filaos, ambiance ska en fanfare avec les cuivres du Rock Steady Sporting Club. Une prestation qui a particulièrement séduit Annaëlle, 24 ans, « ils envoyaient, ils avaient du peps et la chanteuse avait une belle voix. »
Vient ensuite le moment de la pétillante brésilienne, Flavia Coelho. Il ne lui aura pas fallu plus de 2 chansons pour littéralement conquérir les festivaliers. Entre énergie et charme, la jeune femme passe d’un style à un autre, de la samba, au reggae, en passant par l’afrobeat ou encore le hip hop, et les mélange avec une aisance impressionnante. « C’est incroyable, on a l’impression d’avoir 15 chanteuses sur scène », s’étonne Aurélie. Très à l’aise, cette musicienne confirmée délaisse même un temps sa guitare pour passer à la batterie et embarque avec elle un public varié totalement séduit.
Julien Doré : un concert interrompu...
Difficile pour Aurélie de faire ensuite la transition après une telle révélation musicale. Mais c’était sans compter sur l’univers et la mise en scène très particulière du groupe Kadebostany ou encore le très attendu Julien Doré. La tête d’affiche, programmée sur la grosse scène, a malheureusement été victime de la pluie. Une averse prolongée, l’a en effet contraint à interrompre son concert, à peine la 1ère chanson achevée. Et si une bonne partie du public a été découragée par la pluie, les plus téméraires ont finalement été récompensés. L’artiste, primé aux Victoires de la musique, a pu reprendre et offrir un show à son image, un brin déjanté.
Et si les gouttes ont perduré, le Sakifo aussi. Jusque tard dans la nuit, ou très tôt le matin, les festivaliers ont encore pu découvrir et profiter de groupes tels que Soviet Suprem, Sierra Leone’s Refugee All Stars ou encore des DJs Black Ben et Janski Beeats.