Pour sa 12ème édition, le Sakifo n’a pas dérogé à la tradition du dimanche matin. Un rendez-vous toujours attendu des festivaliers, mais pas seulement. Ce moment à l’ambiance kabar est aussi le moyen d’attirer d’autres spectateurs peu coutumiers du festival.
C’est avec un léger retard que le Risofé 2015 a débuté ce dimanche matin. Un risofé au rythme du Maloya de Lindigo. Le groupe pannonnais a su se montrer à la hauteur de l’évènement en proposant un show convivial et généreux, en témoigne les quelques morceaux joués au pied de la scène, directement au milieu de la foule. Pour Olivier Araste, le leader du groupe, le moment était important, « d’autres grands sont passés sur le Risofé avant nous ».
Côté public, la prestation a été appréciée, près de 500 personnes étaient rassemblées sur la jetée de Terre Sainte. Odile, Marie-Paul et Alexandra, comme beaucoup, étaient conquises, « C’est super, plus que super ! ». Pour elles, Lindigo, c’est « exactement ce qu’il fallait ! Ils évoquent nos racines, c’est nous, c’est la Réunion, son mélange ». Le titre du moment Milé sèk milé, issu du dernier album du même nom, représente bien pour elles cette identité. Une identité qu’il faut transmettre aux enfants, notamment lors de ce genre d’évènement, estiment-elles. Un Risofé qu’elles apprévient également parce qu’il est gratuit, c’est important, « tout le monde n’a pas forcément l’argent pour assister au festival, là ça permet d’en profiter quand même ».
Un peu plus loin, barquette de risofé avec saucisse pété et de sosso-maï en main, Hervé et Jean-Christophe savourent le moment. Pour eux, c’est l’occasion de « retrouver l’ambiance si spécifique à cette tradition des kabars qu’on avait, il y a des années, à la Réunion ». Hervé se souvient d’une salle dans laquelle il se rendait régulièrement, située dans le quartier du Butor, à Saint Denis. « La culture créole était plus présente chez les jeunes avant, maintenant il faut ce genre d’occasion pour la voir », constate-t-il.
Une culture locale, qui trouve justement une place particulière chaque année au Sakifo. Ce dimanche, on retrouvera notamment sur scène Tiloun dés 17h à la Poudrière.
Côté public, la prestation a été appréciée, près de 500 personnes étaient rassemblées sur la jetée de Terre Sainte. Odile, Marie-Paul et Alexandra, comme beaucoup, étaient conquises, « C’est super, plus que super ! ». Pour elles, Lindigo, c’est « exactement ce qu’il fallait ! Ils évoquent nos racines, c’est nous, c’est la Réunion, son mélange ». Le titre du moment Milé sèk milé, issu du dernier album du même nom, représente bien pour elles cette identité. Une identité qu’il faut transmettre aux enfants, notamment lors de ce genre d’évènement, estiment-elles. Un Risofé qu’elles apprévient également parce qu’il est gratuit, c’est important, « tout le monde n’a pas forcément l’argent pour assister au festival, là ça permet d’en profiter quand même ».
Un peu plus loin, barquette de risofé avec saucisse pété et de sosso-maï en main, Hervé et Jean-Christophe savourent le moment. Pour eux, c’est l’occasion de « retrouver l’ambiance si spécifique à cette tradition des kabars qu’on avait, il y a des années, à la Réunion ». Hervé se souvient d’une salle dans laquelle il se rendait régulièrement, située dans le quartier du Butor, à Saint Denis. « La culture créole était plus présente chez les jeunes avant, maintenant il faut ce genre d’occasion pour la voir », constate-t-il.
Une culture locale, qui trouve justement une place particulière chaque année au Sakifo. Ce dimanche, on retrouvera notamment sur scène Tiloun dés 17h à la Poudrière.