Il aura fallu la visite du Premier ministre, Manuel Valls, à la Réunion pour que planteurs et usiniers parviennent enfin à un accord. Depuis le 1er juin, les négociations sur la convention canne 2015-2021 n’avaient permis d’aboutir à un consensus au sein de la filière.
En fin d’après-midi, ce jeudi, planteurs et industriels ont signé, en présence de Manuel Valls, la convention canne 2015-2021. Le Premier ministre s’est félicité d’avoir « porté la prime bagasse, dés 2015, à 14 euros 50 la tonne de canne ». La CGPER est sortie également satisfaite, son président, Jean-Yves Minatchy, déclarant que dans l’ensemble, leurs « demandes ont été prises en compte, on a eu gain de cause ».
Une signature sous tension. La FDSEA, syndicat minoritaire, étant en désaccord avec la CGPER et les usiniers, avait décidé de maintenir, ce jeudi soir, la pression en rassemblant ses adhérents devant les portes de la préfecture.
Mercredi soir, lors d’une réunion entre Téréos et la CGPER, des membres de la FDSEA avaient fait irruption dans la salle et provoqué un râlé poussé, empêchant de parvenir à un accord. L’organisation souhaite une augmentation sèche des prix de la tonne de canne, contrairement à l’échelonnement proposé par les usiniers.
A quelques semaines du début de la campagne sucrière, la signature de la convention canne 2015-2021 était une étape très attendue. Une décision devenue "obligatoire" pour les planteurs, telle une garantie de leur "survie", depuis l’annonce de la fin des quotas sucriers en 2017 par l’Europe.
Pour Manuel Valls, l’augmentation de la prime bagasse « traduit l’appui du gouvernement à la filière canne-sucre et à la transition énergétique ». Il avait tenu à réaffirmer dans la matinée l’engagement du Président de la République sur la volonté de l’Etat de solliciter la Commission européenne pour demander le relèvement des aides nationales de 38 millions d’euros pour faire face à la fin des quotas sucriers en 2017.
Une signature sous tension. La FDSEA, syndicat minoritaire, étant en désaccord avec la CGPER et les usiniers, avait décidé de maintenir, ce jeudi soir, la pression en rassemblant ses adhérents devant les portes de la préfecture.
Mercredi soir, lors d’une réunion entre Téréos et la CGPER, des membres de la FDSEA avaient fait irruption dans la salle et provoqué un râlé poussé, empêchant de parvenir à un accord. L’organisation souhaite une augmentation sèche des prix de la tonne de canne, contrairement à l’échelonnement proposé par les usiniers.
A quelques semaines du début de la campagne sucrière, la signature de la convention canne 2015-2021 était une étape très attendue. Une décision devenue "obligatoire" pour les planteurs, telle une garantie de leur "survie", depuis l’annonce de la fin des quotas sucriers en 2017 par l’Europe.
Pour Manuel Valls, l’augmentation de la prime bagasse « traduit l’appui du gouvernement à la filière canne-sucre et à la transition énergétique ». Il avait tenu à réaffirmer dans la matinée l’engagement du Président de la République sur la volonté de l’Etat de solliciter la Commission européenne pour demander le relèvement des aides nationales de 38 millions d’euros pour faire face à la fin des quotas sucriers en 2017.