Les jurés vont entendre pendant deux jours l’histoire de Léonie Fortuna Troubat, 22 ans. Elle est accusée du meurtre de son mari, Patrick Grondin, 47 ans. C’était le 2 Décembre 2012 au Chaudron.
La cour d’assises de La Réunion ouvre cette nouvelle cession par l’affaire Léonie Fortuna Troubat. Cette jeune malgache, âgée de 22 ans, comparaît pendant deux jours pour avoir tué Patrick Grondin. Ce dionysien de 47 ans a été retrouvé mort par les policiers, dans une chambre de sa maison située allée Marcel-Proust au Chaudron. C’était le 2 Décembre 2012 à 4 heures du matin.
Les forces de l’ordre avaient été alertées par une voisine. Elle avait entendu les appels au secours de Léonie. La jeune femme avait affirmé qu’en rentrant du restaurant avec son époux, ils avaient surpris des cambrioleurs. Des cambrioleurs devenus assassins qui, avant de quitter les lieux, avaient ligoté la malheureuse au portail de la case.
Des cambrioleurs imaginaires
Cette version romanesque ne va pas résister aux constatations des inspecteurs de la police scientifique. La vitre brisée a été cassée de l’intérieur. Les traces d’effractions ne sont pas franches, puis il y a cette question : « pourquoi tuer un homme afin de protéger une fuite sans emporter le moindre butin ? ».
Placée face ces incohérences, Léonie Fortuna Troubat avoue.
Le soir du drame la tension dans le couple était palpable. Ils avaient dîné avec des amis au centre-ville et le retour au Chaudron avait été tendu. Derrière la porte de la petite maison, les actes ont succédé aux paroles. Léonie affirme qu’elle a donné 6 coups de couteau à son mari quand celui-ci a voulu lui imposer un rapport sexuel…
Le mariage pour fuir Madagascar
Cette nouvelle version des faits résistera-t-elle à deux jours d’audience ? Léonie Fortunat Toubat affirme avoir agi sans préméditation. Elle aurait mis au point son scénario du cambriolage en constatant qu’elle avait tué son mari.
Elle aurait jeté ses affaires ensanglantées dans une ravine et le couteau dans une bouche d’égout du chef-lieu.
Lors des auditions devant le juge d’instruction, l’accusée a évoqué sa rencontre à Madagascar avec Patrick Grondin. Une fois mariée et installée à La Réunion, Léonie a découvert le quotidien de son époux. Au fil du temps, l’espoir d’une belle vie s’est évanouie pour laisser la place à du ressentiment…
Ces deux jours de procès seront l’occasion d’évoquer ces mariages de jeunes filles malgaches avec des réunionnais…
Les forces de l’ordre avaient été alertées par une voisine. Elle avait entendu les appels au secours de Léonie. La jeune femme avait affirmé qu’en rentrant du restaurant avec son époux, ils avaient surpris des cambrioleurs. Des cambrioleurs devenus assassins qui, avant de quitter les lieux, avaient ligoté la malheureuse au portail de la case.
Des cambrioleurs imaginaires
Cette version romanesque ne va pas résister aux constatations des inspecteurs de la police scientifique. La vitre brisée a été cassée de l’intérieur. Les traces d’effractions ne sont pas franches, puis il y a cette question : « pourquoi tuer un homme afin de protéger une fuite sans emporter le moindre butin ? ».
Placée face ces incohérences, Léonie Fortuna Troubat avoue.
Le soir du drame la tension dans le couple était palpable. Ils avaient dîné avec des amis au centre-ville et le retour au Chaudron avait été tendu. Derrière la porte de la petite maison, les actes ont succédé aux paroles. Léonie affirme qu’elle a donné 6 coups de couteau à son mari quand celui-ci a voulu lui imposer un rapport sexuel…
Le mariage pour fuir Madagascar
Cette nouvelle version des faits résistera-t-elle à deux jours d’audience ? Léonie Fortunat Toubat affirme avoir agi sans préméditation. Elle aurait mis au point son scénario du cambriolage en constatant qu’elle avait tué son mari.
Elle aurait jeté ses affaires ensanglantées dans une ravine et le couteau dans une bouche d’égout du chef-lieu.
Lors des auditions devant le juge d’instruction, l’accusée a évoqué sa rencontre à Madagascar avec Patrick Grondin. Une fois mariée et installée à La Réunion, Léonie a découvert le quotidien de son époux. Au fil du temps, l’espoir d’une belle vie s’est évanouie pour laisser la place à du ressentiment…
Ces deux jours de procès seront l’occasion d’évoquer ces mariages de jeunes filles malgaches avec des réunionnais…