Dans un communiqué, le député-maire de Saint-Joseph réaffirme son opposition à la remise en cause de la surrémunération que souhaite Didier Migaud, Président de la Cour des Comptes. Voici le communiqué du parlementaire réunionnais.
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Communiqué
A l’occasion de la présentation du rapport sur la trajectoire des finances publiques à l’Assemblée nationale ce mercredi 24 juin, j’ ai interpellé Didier Migaud, Premier Président de la Cour des Comptes, sur la préconisation récurrente de cette administration de remettre en cause la surrémunération dans les Outre-mer.
Malgré les progrès de la lutte contre la vie chère obtenus grâce à la loi Lurel (notamment contre les frais bancaires abusifs que j'ai combattus avec succès ), j’ai rappelé à M. Migaud que la vie restait très chère en Outre-mer. Ce phénomène est très durement ressenti par nos familles. Cette compensation salariale n’est pas un avantage mais une compensation. Elle n'est pas la cause de la vie chère, mais sa conséquence !
Néanmoins, le Premier Président de la Cour des Comptes a réaffirmé sa volonté de « remettre ce sujet sur la table ».
Cette volonté de remise en cause de la surrémunération, sans même une étude sur son impact économique, n’est pas acceptable ! Les fonctionnaires ultramarins ne doivent pas être sacrifiés sur l’autel de la maîtrise des finances publiques, d'autant plus que la surrémunération permet d’orienter vers nos entreprises, vers nos PME, vers nos artisans, des crédits vitaux qui ont un vrai impact sur l’emploi salarié.
A l’heure où le Président de la République a lancé le projet pour l’Egalité Réelle dans les Outre-mer, la remise en cause de ce dispositif (mais aussi de la défiscalisation et de la LBU …) apparaîtrait surtout comme une régression et une réelle provocation.
Dans les prochains mois, je m'opposerai au travail de lobbying mené par certains, dans l’Hexagone, contre l’intérêt des Outre-mer et des ultramarins.
Patrick Lebreton
A l’occasion de la présentation du rapport sur la trajectoire des finances publiques à l’Assemblée nationale ce mercredi 24 juin, j’ ai interpellé Didier Migaud, Premier Président de la Cour des Comptes, sur la préconisation récurrente de cette administration de remettre en cause la surrémunération dans les Outre-mer.
Malgré les progrès de la lutte contre la vie chère obtenus grâce à la loi Lurel (notamment contre les frais bancaires abusifs que j'ai combattus avec succès ), j’ai rappelé à M. Migaud que la vie restait très chère en Outre-mer. Ce phénomène est très durement ressenti par nos familles. Cette compensation salariale n’est pas un avantage mais une compensation. Elle n'est pas la cause de la vie chère, mais sa conséquence !
Néanmoins, le Premier Président de la Cour des Comptes a réaffirmé sa volonté de « remettre ce sujet sur la table ».
Cette volonté de remise en cause de la surrémunération, sans même une étude sur son impact économique, n’est pas acceptable ! Les fonctionnaires ultramarins ne doivent pas être sacrifiés sur l’autel de la maîtrise des finances publiques, d'autant plus que la surrémunération permet d’orienter vers nos entreprises, vers nos PME, vers nos artisans, des crédits vitaux qui ont un vrai impact sur l’emploi salarié.
A l’heure où le Président de la République a lancé le projet pour l’Egalité Réelle dans les Outre-mer, la remise en cause de ce dispositif (mais aussi de la défiscalisation et de la LBU …) apparaîtrait surtout comme une régression et une réelle provocation.
Dans les prochains mois, je m'opposerai au travail de lobbying mené par certains, dans l’Hexagone, contre l’intérêt des Outre-mer et des ultramarins.
Patrick Lebreton