Une jeune tortue marine en difficulté ramenée par des pécheurs est morte avant son arrivée à Kelonia

Un inventaire à la Prévert dans les  217 grammes de plastique retrouvés lors de l’autopsie d’une jeune tortue caouanne de 48kg, ramenée par un pêcheur et morte durant son trajet vers La Réunion.

• une cuillère,
• un bouchon,
• un sachet,
• un bout de corde,
• un velcro,
• un capuchon de stylo

Les tortues caouannes vivent au large mais ne sont pas pour autant à l’abris de la pollution au plastique qui envahit les océans.
Le centre de soins de Kélonia récupère des déchets plastique dans les crottes de plus de 90% des tortues qu’il accueille, et a publié un article dans la revue scientifique Marine Pollution Bulletin en 2014.
Si les tortues parviennent en général à évacuer ces déchets, lorsque les quantités sont aussi importantes, la tortue est affaiblie et peut en mourir.
Les plastiques ont une durée de vie de plusieurs dizaines d’années et s’accumulent à la surface des océans, au point que certains scientifiques parlent de 7eme continent.
L’impact sur la faune marine est réel avec des moralités importantes visibles avec les oiseaux, les tortues et les mammifères marins, mais qui concernent toutes les espèces à des degrés divers.

Cette exemple malheureux doit nous faire prendre conscience de la nécessité de réduire la consommation de plastique, la production des déchets et d’utiliser les filières de recyclage.