Un surfeur de 45 ans a été gravement blessé au bras droit par un requin, mercredi vers 14 heures, sur le spot de Saint-Leu. Une énième attaque qui encourage la municipalité à sécuriser le lieu et la pratique.
La Gauche de Saint-Leu, une vague connue par tous les passionnés sur la planète surf. C’est là, vers 14 heures ce mercredi 22 Juillet 2015, qu’un surfeur de 45 ans a été victime d’une nouvelle attaque de requin. La troisième sur ce spot depuis le début de la crise et la 18ème depuis 2011 !
Pourtant, c’est également là qu’était organisée des manches de la coupe du monde de surf, il y a encore quelques années.
Malheureusement depuis 5 ans, le surf est devenu un sport mortel.
La seule solution trouvée pour l’instant serait l’abstinence.
Braver l’interdit
Rodolphe, la victime du squale, comme six de ses amis, ont bravé l’interdit préfectoral. Avec la multiplication des attaques, dont 8 mortelles en cinq ans, la préfecture renouvelle, tous les six mois, un décret interdisant la pratique des activités nautiques dans la bande des 300 mètres en dehors du lagon.
Une solution « temporaire » qui dure depuis 5 ans et qui a souvent eu raison de la prudence des passionnés.
Pas de risque zéro
Pourtant parallèlement à ces décrets, l’Etat via le préfet a mis en place plusieurs commissions destinées à trouver des parades au risque requin. Les vigies requin, les drumlines, les palangres dérivantes, l’étude Valorequin ou Charc sont des émanations du brainstorming général.
Pour tenter d’éviter que la liste des victimes s’allonge, la mairie de Saint-Leu va mettre au vote un projet de sécurisation de son spot.
Il devrait être composé de trois éléments :
Pourtant, c’est également là qu’était organisée des manches de la coupe du monde de surf, il y a encore quelques années.
Malheureusement depuis 5 ans, le surf est devenu un sport mortel.
La seule solution trouvée pour l’instant serait l’abstinence.
Braver l’interdit
Rodolphe, la victime du squale, comme six de ses amis, ont bravé l’interdit préfectoral. Avec la multiplication des attaques, dont 8 mortelles en cinq ans, la préfecture renouvelle, tous les six mois, un décret interdisant la pratique des activités nautiques dans la bande des 300 mètres en dehors du lagon.
Une solution « temporaire » qui dure depuis 5 ans et qui a souvent eu raison de la prudence des passionnés.
Pas de risque zéro
Pourtant parallèlement à ces décrets, l’Etat via le préfet a mis en place plusieurs commissions destinées à trouver des parades au risque requin. Les vigies requin, les drumlines, les palangres dérivantes, l’étude Valorequin ou Charc sont des émanations du brainstorming général.
Pour tenter d’éviter que la liste des victimes s’allonge, la mairie de Saint-Leu va mettre au vote un projet de sécurisation de son spot.
Il devrait être composé de trois éléments :
- Un zodiac équipé de caméras sous-marines
- Deux scooters des mers navigants à proximité des surfeurs
- Deux guetteurs sur standup paddle pourvus de lunettes polarisantes permettant de voir sous l’eau
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