Le quartier Fayard à Saint-André a retrouvé un calme relatif après les violences de dimanche. Deux cocktails Molotov ont été jetés sur la devanture du bar, motif des émeutes.
Les élus de Saint-André doivent résoudre une équation très compliquée. La communauté Mahoraise du quartier Fayard demande la fermeture du bar le " Rendez-Vous ". Elle est en conflit ouvert avec le gérant des lieux depuis des mois, sans que personne ne sache l’origine de cette animosité.
David Payet, le commerçant, aurait des comptes à régler avec des jeunes meneurs des immeubles voisins. Là encore, mystère ! Quels sont les enjeux, que s’est-il passé pour en arriver à des scènes d’émeute ?
Lundi, les patrouilles de police se sont multipliées aux abords des lieux de l’affrontement. Le bar " Le Rendez-Vous " est resté clôt, mais les élus de Saint-André ont spécifié qu’ils n’avaient pas le droit de faire fermer l’établissement.
Reportage : Nadia Tayama et Rodolfo Ozan
Quelle serait la solution ?
Des témoins, neutres, des « émeutes » pointent du doigt le manque de structures (Ndlr : maison des jeunes, terrain de sport) dans le secteur. Comme toujours l’oisiveté et le désoeuvrement liés au chômage accentuent les ressentiments. Dans ce contexte la moindre étincelle peut mettre le feu aux poudres.
En Février dernier déjà, des tensions et des violences avaient opposées David Payet à plusieurs jeunes mahorais du quartier.
Des riverains des lieux assurent que le secteur était calme avant l’implantation de ce débit de boissons.
Difficile de contenter tout le monde ! D’un côté des habitants se plaignent du manque de commerces, de structures, de lieux de vie et de l’autre des habitants veulent voir le seul lieu, de vie du quartier, portes closes…
Difficile enfin, lors de ces dérapages entraînant des violences urbaines de déterminer quels sont les intérêts des participants. Tous les lanceurs de galets ne sont pas des jeunes désoeuvrés. Parmi la dizaine de manifestants certains veulent tirer profits des incidents en décrochant un CDD, un contrat aidé…
La mairie de Saint-André doit faire face à cette crise avec des moyens limités. Les solutions ne sont pas légions, seule la communication permettra de rétablir un semblant d’harmonie entres les parties.
Reportage : Jean-Régis Ramsamy et Philippe Hoareau
David Payet, le commerçant, aurait des comptes à régler avec des jeunes meneurs des immeubles voisins. Là encore, mystère ! Quels sont les enjeux, que s’est-il passé pour en arriver à des scènes d’émeute ?
Lundi, les patrouilles de police se sont multipliées aux abords des lieux de l’affrontement. Le bar " Le Rendez-Vous " est resté clôt, mais les élus de Saint-André ont spécifié qu’ils n’avaient pas le droit de faire fermer l’établissement.
Reportage : Nadia Tayama et Rodolfo Ozan
Quelle serait la solution ?
Des témoins, neutres, des « émeutes » pointent du doigt le manque de structures (Ndlr : maison des jeunes, terrain de sport) dans le secteur. Comme toujours l’oisiveté et le désoeuvrement liés au chômage accentuent les ressentiments. Dans ce contexte la moindre étincelle peut mettre le feu aux poudres.
En Février dernier déjà, des tensions et des violences avaient opposées David Payet à plusieurs jeunes mahorais du quartier.
Des riverains des lieux assurent que le secteur était calme avant l’implantation de ce débit de boissons.
Difficile de contenter tout le monde ! D’un côté des habitants se plaignent du manque de commerces, de structures, de lieux de vie et de l’autre des habitants veulent voir le seul lieu, de vie du quartier, portes closes…
Difficile enfin, lors de ces dérapages entraînant des violences urbaines de déterminer quels sont les intérêts des participants. Tous les lanceurs de galets ne sont pas des jeunes désoeuvrés. Parmi la dizaine de manifestants certains veulent tirer profits des incidents en décrochant un CDD, un contrat aidé…
La mairie de Saint-André doit faire face à cette crise avec des moyens limités. Les solutions ne sont pas légions, seule la communication permettra de rétablir un semblant d’harmonie entres les parties.
Reportage : Jean-Régis Ramsamy et Philippe Hoareau