Face aux difficultés de la filière, le syndicat des horticulteurs réunionnais demande un coup de pouce pour relancer l’activité. Pour lui, près d’un millier d’emplois sur 5 ans sont à la clé.
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Depuis 2010, près d’une centaine d’entreprises ont disparu dans la filière horticole à La Réunion. Une situation difficile qui, pour Patrice Fages, le président du SHPR, est principalement due aux trop fortes importations de plantes en pots et de fleurs coupées, mais aussi à la vente sauvage sur le bord des routes.
Pour l’horticulteur, des mesures sont nécessaires pour endiguer cette concurrence. Il souhaite ainsi que des contrôles plus strictes soient appliqués notamment envers les importations. La réévaluation des taux d’octroi de mer pour les plantes importées à l’âge adulte est également une nécessité pour Patrice Fages. Cette dernière initiative permettant de redonner, selon lui, de la compétitivité aux plantes locales, plus coûteuses à cultiver.
Pour relancer la filière, le syndicat propose aussi un plan d’action. 200 000 euros seraient nécessaires. L’objectif : réaliser une étude de marché complète dans le but de lancer une marque de végétaux péi accompagnée d’une charte qualité.
Avec près de 300 microclimats différents, La Réunion offre la possibilité de nombreuses espèces. En fédérant un maximum d’horticulteurs et d’instituts tels que l’Ercane, le syndicat espère développer la production et ainsi permettre la création de près de 1 000 emplois sur 5 ans pour la filière.
Pour l’horticulteur, des mesures sont nécessaires pour endiguer cette concurrence. Il souhaite ainsi que des contrôles plus strictes soient appliqués notamment envers les importations. La réévaluation des taux d’octroi de mer pour les plantes importées à l’âge adulte est également une nécessité pour Patrice Fages. Cette dernière initiative permettant de redonner, selon lui, de la compétitivité aux plantes locales, plus coûteuses à cultiver.
Pour relancer la filière, le syndicat propose aussi un plan d’action. 200 000 euros seraient nécessaires. L’objectif : réaliser une étude de marché complète dans le but de lancer une marque de végétaux péi accompagnée d’une charte qualité.
Avec près de 300 microclimats différents, La Réunion offre la possibilité de nombreuses espèces. En fédérant un maximum d’horticulteurs et d’instituts tels que l’Ercane, le syndicat espère développer la production et ainsi permettre la création de près de 1 000 emplois sur 5 ans pour la filière.