Le commissaire enquêteur vient de rendre ses conclusions. Au terme d’une enquête publique d’un peu plus d’un mois, Noël Passegue a émis un avis défavorable quant au projet d’exploitation de la carrière saint-leusienne.
Avec 1379 avis défavorables sur 1453 récoltés et deux pétitions également favorables, l’opposition au projet d’exploitation de la carrière de Bois Blanc à Saint-Leu ne fait aucun doute.
Une opposition massive constatée par Noël Passegue, chargé de mener l’enquête publique qui s’est déroulé du 18 mai au 22 juin derniers. Lors de ses permanences dans les communes de Saint-Leu, Les Avirons et Etang-Salé, il a ainsi pu constater le refus de la population de la zone concernée. Une population qui s’était d’ailleurs mobilisée au travers de plusieurs actions.
Des nuances importantes et sous-évaluées
Les habitants ont ainsi exprimés leurs craintes. Ils redoutent des nuisances telles que la propagation de poussières porteuses de silice ou encore les tirs de mines, dont les prévisions ne correspondent pas aux quantités nécessaires pour ce type d’exploitation explique dans son rapport l’enquêteur.
Noël Passegue relève aussi la mauvaise estimation de la zone de propagation des poussières, qui compte tenu de la vitesse moyenne du vent dans ce secteur et sa topographie, serait bien supérieure à celle évoquée.
Le bruit et la pollution des camions et engins de chantier, ainsi que le trafic routier induit par la carrière inquiètent également. Près de 900 passages de poids lourds par jour sont prévus.
Enfin, il évoque la nappe phréatique située sous la carrière et considérée comme « très importante pour d’éventuels captages d’eau potable », selon l’Autorité Environnement. Il estime en effet qu’elle pourrait, en cas d’exploitation des lieux, être exposée.
L’exploitation se fera-t-elle ?
Destiné à alimenter en matériaux le chantier de construction de la Nouvelle Route du Littoral, le projet d’exploitation de la carrière de Bois Blanc n’aura donc pas convaincu.
Face à une telle opposition, le commissaire enquêteur a tiré ses conclusions, rendant ainsi un avis défavorable. Il appartient désormais au préfet de la Réunion, à qui le rapport de Noël Passegue a été remis, de l’étudier. Un examen indispensable pour entamer la seconde phase du processus, à savoir une concertation entre l’administration – la préfecture- et le pétitionnaire, la SCPR qui doit exploiter la carrière.
Enfin, le dossier de demande d’exploitation doit être présenté à la Commission départementale de la nature, des paysages et des sites, dans la formation Carrières.
Un processus qui risque de s’annoncer très long, peut-être plusieurs mois. En attendant, il faudra bien trouver un autre moyen d’approvisionner en matériaux la construction de la Nouvelle route du littoral.
Une opposition massive constatée par Noël Passegue, chargé de mener l’enquête publique qui s’est déroulé du 18 mai au 22 juin derniers. Lors de ses permanences dans les communes de Saint-Leu, Les Avirons et Etang-Salé, il a ainsi pu constater le refus de la population de la zone concernée. Une population qui s’était d’ailleurs mobilisée au travers de plusieurs actions.
Des nuances importantes et sous-évaluées
Les habitants ont ainsi exprimés leurs craintes. Ils redoutent des nuisances telles que la propagation de poussières porteuses de silice ou encore les tirs de mines, dont les prévisions ne correspondent pas aux quantités nécessaires pour ce type d’exploitation explique dans son rapport l’enquêteur.
Noël Passegue relève aussi la mauvaise estimation de la zone de propagation des poussières, qui compte tenu de la vitesse moyenne du vent dans ce secteur et sa topographie, serait bien supérieure à celle évoquée.
Le bruit et la pollution des camions et engins de chantier, ainsi que le trafic routier induit par la carrière inquiètent également. Près de 900 passages de poids lourds par jour sont prévus.
Enfin, il évoque la nappe phréatique située sous la carrière et considérée comme « très importante pour d’éventuels captages d’eau potable », selon l’Autorité Environnement. Il estime en effet qu’elle pourrait, en cas d’exploitation des lieux, être exposée.
L’exploitation se fera-t-elle ?
Destiné à alimenter en matériaux le chantier de construction de la Nouvelle Route du Littoral, le projet d’exploitation de la carrière de Bois Blanc n’aura donc pas convaincu.
Face à une telle opposition, le commissaire enquêteur a tiré ses conclusions, rendant ainsi un avis défavorable. Il appartient désormais au préfet de la Réunion, à qui le rapport de Noël Passegue a été remis, de l’étudier. Un examen indispensable pour entamer la seconde phase du processus, à savoir une concertation entre l’administration – la préfecture- et le pétitionnaire, la SCPR qui doit exploiter la carrière.
Enfin, le dossier de demande d’exploitation doit être présenté à la Commission départementale de la nature, des paysages et des sites, dans la formation Carrières.
Un processus qui risque de s’annoncer très long, peut-être plusieurs mois. En attendant, il faudra bien trouver un autre moyen d’approvisionner en matériaux la construction de la Nouvelle route du littoral.