Le préfet de La Réunion, Dominique Sorrain, a détaillé les moyens déployés pour la recherche d’éventuels débris d’avion. Une zone à l’Est de l’ile a été définie. Maurice doit s’associer aux recherches dés lundi.
Lors d’une conférence de presse donnée cet après-midi, Dominique Sorrain, le préfet de La Réunion a tenu à préciser les moyens engagés dans les recherches d’éventuels débris du vol MH370 de la Malaysia Airlines, disparu en mars 2014.
Ce dispositif fait suite à l’annonce, mercredi soir par le procureur de la République adjoint de Paris, des « très fortes présomptions » que le morceau d’avion découvert mercredi 29 juillet sur la plage de Saint-André appartienne bien au boeing 777 de la compagnie malaisienne.
Un dispositif maritime et terrestre
Par conséquent, le gouvernement a jugé utile d’essayer de préserver tout élément pouvant conduire à éclaircir les conditions de disparition de cet avion, en imaginant pouvoir trouver d’autres éléments.
Des moyens ont donc été déployés. Il s’agit notamment d’un avion militaire de type CASA, capable de patrouiller en mer. Il est chargé de détecter des débris en mer. Un hélicoptère de la marine nationale, également capable de se projeté en mer, peut être mobilisé si découverte il y a pour identifier plus précisément le débris. Un des patrouilleurs de la marine étant chargé de relever l’élément si cela se justifie.
D’autres patrouilleurs, cette fois côtiers, ont également été sollicités auprès de la marine nationale ainsi que deux hélicoptères de la gendarmerie. Renforcés par des moyens terrestres, ils patrouilleront ainsi sur le littoral.
Une zone définie pour une durée déterminée
Les différents moyens engagés sont chargés d’explorer une zone de près de 120 km sur 40, située à l’Est de La Réunion. La zone a été délimitée en tenant compte de la circulation des courants qui ont amené le débris acheminé à Toulouse. Des courants dont la vitesse est inférieure à 1 mètre par seconde.
Le dispositif est entré en action dés aujourd’hui, annonce le préfet de La Réunion. L’avion CASA, ayant déjà effectué une sortie avec à son bord 13 membres d’équipage.
Les recherches doivent se poursuivre la semaine prochaine. Une durée qui correspond aux conditions de circulation de ces courants.
Des recherches en coopération avec Maurice
L’ile Maurice doit s’associer à la démarche dés lundi prochain. Un avion de l’ile sœur s’est d’ailleurs rendu sur la zone aujourd’hui dans le cadre d’entrainements réguliers. « Des contacts ont eu lieu avec cet avion », précise Dominique Sorrain.
Enfin, le préfet a également tenu à s’adresser aux Réunionnais. Il invite ainsi la population, fortement mobilisée jusque là, à appeler le 17 en cas de découverte faisant penser à un débris d’avion. Si le doute venait à se confirmer, les gendarmes ou la police confieraient alors le morceau à la brigade de gendarmerie des transports aériens, chargée de l’enquête judiciaire.
Pour l’heure, près de 90 débris, « souvent des micros pièces », ont été transmis à cette brigade, mais aucune identification n’a été faite. Les expertises sont en cours, dans le cadre de la procédure judiciaire, a indiqué le représentant de l’Etat à La Réunion.
Ce dispositif fait suite à l’annonce, mercredi soir par le procureur de la République adjoint de Paris, des « très fortes présomptions » que le morceau d’avion découvert mercredi 29 juillet sur la plage de Saint-André appartienne bien au boeing 777 de la compagnie malaisienne.
Un dispositif maritime et terrestre
Par conséquent, le gouvernement a jugé utile d’essayer de préserver tout élément pouvant conduire à éclaircir les conditions de disparition de cet avion, en imaginant pouvoir trouver d’autres éléments.
Des moyens ont donc été déployés. Il s’agit notamment d’un avion militaire de type CASA, capable de patrouiller en mer. Il est chargé de détecter des débris en mer. Un hélicoptère de la marine nationale, également capable de se projeté en mer, peut être mobilisé si découverte il y a pour identifier plus précisément le débris. Un des patrouilleurs de la marine étant chargé de relever l’élément si cela se justifie.
D’autres patrouilleurs, cette fois côtiers, ont également été sollicités auprès de la marine nationale ainsi que deux hélicoptères de la gendarmerie. Renforcés par des moyens terrestres, ils patrouilleront ainsi sur le littoral.
Une zone définie pour une durée déterminée
Les différents moyens engagés sont chargés d’explorer une zone de près de 120 km sur 40, située à l’Est de La Réunion. La zone a été délimitée en tenant compte de la circulation des courants qui ont amené le débris acheminé à Toulouse. Des courants dont la vitesse est inférieure à 1 mètre par seconde.
Le dispositif est entré en action dés aujourd’hui, annonce le préfet de La Réunion. L’avion CASA, ayant déjà effectué une sortie avec à son bord 13 membres d’équipage.
Les recherches doivent se poursuivre la semaine prochaine. Une durée qui correspond aux conditions de circulation de ces courants.
Des recherches en coopération avec Maurice
L’ile Maurice doit s’associer à la démarche dés lundi prochain. Un avion de l’ile sœur s’est d’ailleurs rendu sur la zone aujourd’hui dans le cadre d’entrainements réguliers. « Des contacts ont eu lieu avec cet avion », précise Dominique Sorrain.
Enfin, le préfet a également tenu à s’adresser aux Réunionnais. Il invite ainsi la population, fortement mobilisée jusque là, à appeler le 17 en cas de découverte faisant penser à un débris d’avion. Si le doute venait à se confirmer, les gendarmes ou la police confieraient alors le morceau à la brigade de gendarmerie des transports aériens, chargée de l’enquête judiciaire.
Pour l’heure, près de 90 débris, « souvent des micros pièces », ont été transmis à cette brigade, mais aucune identification n’a été faite. Les expertises sont en cours, dans le cadre de la procédure judiciaire, a indiqué le représentant de l’Etat à La Réunion.