MH370 : les recherches aériennes, maritimes et pédestres cesseront lundi

La découverte du flaperon d’un Boeing 777, renvoyant au vol MH370 disparu en 2014, est à l’origine de recherches sans précédent sur La Réunion. Depuis des airs, en mer ou sur terre la côte Est est sous haute surveillance. Cette inspection s’arrêtera lundi.
Communiqué de la préfecture de La Réunion
 
Depuis le 7 août 2015, des moyens aériens, pédestres et maritimes sont déployés, principalement à l'est de l'île de La Réunion, afin de détecter la présence éventuelle de nouveaux débris flottants au large ou échoués sur l'île. Cette recherche est coordonnée par le préfet de La Réunion, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer.
Les moyens locaux des forces armées de la zone sud de l'océan Indien et des forces de
sécurité ont permis du lundi 10 au mercredi 12 août 2015 la mobilisation opérationnelle
suivante :
à terre :
  • patrouilles pédestres : 45h30 de recherche pour un total de 42 personnels engagés.
en mer :
  • avion : 7h30 ;
  • hélicoptères : 3h ;
  • navires : 4h30 ;
total :
  • 15h de recherche pour 49 personnels engagés.
 
L'ensemble de la zone privilégiée de surveillance a été de nouveau explorée. Depuis mardi, la forte houle qui s'est levée à l'Est de l'île de La Réunion a rendu difficiles les conditions d'observation en mer.
Comme les jours précédents, différents débris de natures diverses ont été observés.
Plusieurs objets susceptibles d'intéresser l'enquête judiciaire ont été remis à la BGTA*.
Les actions de recherche coordonnées vont se poursuivre jusqu'en début de semaine prochaine. Au vu de l’absence d'élément significatif trouvé en mer à ce jour dans cette zone de recherche, la surveillance, en particulier aérienne et nautique, va se déplacer dès demain jeudi 13 août en périphérie de cette zone initiale, notamment au sud, lieu qui est potentiellement le siège d'autres courants de dérive pour les débris.
Les différents types de surveillance continuent d'être déployés. Un bilan régulier de l'activité est effectué. Les autorités françaises restent vigilantes quant à tout élément qui pourrait être découvert.
 
  • Pour rappel, l'enquête judiciaire est confiée depuis le 23 juillet 2015 à un juge d'instruction du Tribunal de Grande Instance de Paris.