C'est le ministère des Affaires étrangères qui, aux frais de l'État, l'avait rapatrié en urgence du Malawi, pays où il avait travaillé.
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Pour la famille Jacquet, la somme est impensable : plus de 87 000 euros réclamés par le fisc. Cette somme correspond au montant que le ministère des Affaires étrangères a avancé pour rapatrier leur fils, Matthieu, du Malawi.
Tout commence en avril dernier. À l'époque, cela fait plusieurs mois que Matthieu, un jeune cuisinier originaire de Vendée travaille dans un hôtel du Malawi. Il y contracte la malaria et tombe dans le coma. Il ne peut être soigné sur place et est rapatrié en urgence sur l'île de la Réunion. Matthieu est tiré d'affaire. Mais problème : au moment de sa maladie, il n'a plus d'emploi et donc plus d'assurance pour prendre en charge son rapatriement.
"Ce n'est pas qu'on ne veut pas rembourser, on ne peut pas"
À l'époque explique la famille, on ne leur a pas laissé le choix. "Il fallait signer la reconnaissance de dette au niveau de l'État sinon l'avion ne décollait pas. Cela veut dire qu'on laissait mourir notre fils là-bas, à douze heures près il était mort. Ce n'est pas qu'on ne veut pas rembourser, on ne peut pas", explique Claude Jacquet, le père de Matthieu.
Pour rembourser l'Etat, la famille a créé une page Facebook. Près de 2000 euros ont été récoltés. "Ça m'a aidé pour rentrer de la Réunion à Paris, car le billet était de 1 800 euros (...)", souffle Matthieu. En plus de la générosité des internautes, la famille a fait appel au président de la République pour tenter d'effacer une partie de sa dette.
Reportage de France 3
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Tout commence en avril dernier. À l'époque, cela fait plusieurs mois que Matthieu, un jeune cuisinier originaire de Vendée travaille dans un hôtel du Malawi. Il y contracte la malaria et tombe dans le coma. Il ne peut être soigné sur place et est rapatrié en urgence sur l'île de la Réunion. Matthieu est tiré d'affaire. Mais problème : au moment de sa maladie, il n'a plus d'emploi et donc plus d'assurance pour prendre en charge son rapatriement.
"Ce n'est pas qu'on ne veut pas rembourser, on ne peut pas"
À l'époque explique la famille, on ne leur a pas laissé le choix. "Il fallait signer la reconnaissance de dette au niveau de l'État sinon l'avion ne décollait pas. Cela veut dire qu'on laissait mourir notre fils là-bas, à douze heures près il était mort. Ce n'est pas qu'on ne veut pas rembourser, on ne peut pas", explique Claude Jacquet, le père de Matthieu.
Pour rembourser l'Etat, la famille a créé une page Facebook. Près de 2000 euros ont été récoltés. "Ça m'a aidé pour rentrer de la Réunion à Paris, car le billet était de 1 800 euros (...)", souffle Matthieu. En plus de la générosité des internautes, la famille a fait appel au président de la République pour tenter d'effacer une partie de sa dette.
Reportage de France 3
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