Les forces de l’ordre reçoivent un véhicule lecteur de plaques d’immatriculation

La police et la gendarmerie de La Réunion se partagent un véhicule muni du système Lapi. De jours comme de nuit, les caméras lisent les plaques des voitures qu’elles croisent et les comparent au fichier des véhicules volés.
Les voleurs de voitures de La Réunion vont avoir du mal à se cacher. Désormais, policiers et gendarmes disposent d’une voiture munie du système Lapi (Lecture automatisée des plaques d’immatriculation).
Cette technologie permet d’analyser une plaque par seconde en se déplaçant de 5 à 160 km/h (Ndlr : soit largement au-dessus de la vitesse maximale autorisée sur l’île).
 
Muni de caméras infrarouges, les objectifs captent les numéros des plaques d’immatriculation de jour comme de nuit. Si besoin, les assistants des pilotes peuvent, au passage, enregistrer un cliché du conducteur ou de la conductrice.
 
Un œil infaillible et froid
 
Le but de cet outil et de lutter contre les vols de voitures. Il devrait permettre de repérer les véhicules dont les propriétaires ont signalé la disparition, mais également ceux circulant avec de fausses plaques d’immatriculation. Une arme devenue indispensable. Chaque jour gendarmes et policiers de La Réunion recueillent des plaintes sur l'ensemble du département.
 
Le « Lapi » développé aux Pays-Bas en 1984 a été adopté dans plusieurs pays européens et en Amérique-du-Nord. Très approximatif au départ, il a été affiné au fil des ans. Dans de nombreux pays son utilisation a été étendue à la conduite sans assurance ou sans permis de conduire.
 
Les détracteurs du Lapi estiment qu’il s’agi d’un agent du fisc supplémentaire pour dresser des amendes contre les automobilistes et la première marche de la mise en place d'une gestion automatisée de la circulation... (lire le rapport de 2013 ci-dessous)

1233w Rapport LAPI by Réunion 1ère Web