La holding Bourbon de Jacques de Chateauvieux face à la crise

La société Bourbon, entreprise spécialisée dans l’offshore pétrolier, achetée en Septembre 2014 par Jacques de Chateauvieux subit la crise. L’action qui valait 24 Euros, il y a un an s’échange, à 11,11 Euros. La perte est estimée à 19 millions d’Euros en douze mois.
Jacques de Chateauvieux incarne l’image de la réussite d’un réunionnais au plus haut niveau de la finance mondiale.
Sur la page d’accueil de la Holding Jaccar, ses réussites sont évoquées. Avec la première d’entre-elles, 1981-1990 : Jacques de Chateauvieux a restructuré et consolidé l’industrie de la canne à sucre de la Réunion.
 
De l’eau passe sous les ponts et sous les coques des bateaux spécialisés dans la recherche de ressources pétrolière. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes pour Jacques de Chateauvieux pendant 24 ans.
 
Le prix du baril s’effondre et entraîne avec lui l’offshore
 
2014, malgré ses dénégations, le président et chef de la direction de JACCAR lance une OPA (Offre Publique d’Achat) sur la société Bourbon afin d’en prendre définitivement le contrôle. Une action qui se justifie au regard du porte feuille de la holding gérée par l’homme d’affaires.
 
2014 et 2015, les cours du pétrole plongent. L’exploitation des gaz de schiste s’accélère dans le monde malgré l’opposition des écologistes. La recherche marine devient moins rentable. La société Bourbon spécialisée dans ce domaine très spécialisée confirme le site Afrik.com vient de présenter un bilan d’exploitation négatif. Les pertes au mois de Septembre 2015 sont estimées à 19,2 millions d’Euros.

Un nouveau défi
 
Jacques de Chateauvieux va devoir faire face à deux grandes difficultés :
 
  • Combler le déficit
  • Convaincre la société générale et la BNP Paribas de le soutenir en cette période beaucoup plus compliquée, sans lisibilité sur l’avenir.
 
Pour illustrer ce trou d’air, il suffit de jeter un œil sur les cotations boursières de la société Bourbon :
 
  • 24 Euros en Septembre 2014
  • 11,160 Euros un an plus tard