Le patron du Blue-Angel, ex-vice-président de la Saint-Pierroise, incarcéré

Gérard Govindamal, patron du Blue-Angel et ancien dirigeant de la JSSP est en détention provisoire. Le Journal de l’île révèle qu’il a été mis en examen pour complicité de vols aggravés. Il serait le commanditaire de plusieurs cambriolages…
Le restaurateur, patron du Blue-Angel sur le front de mer de Saint-Pierre et du Saint-Gérard à l’Etang-Salé est une figure incontournable du Sud. L’ancien vice-président de la Saint-Pierroise, équipe (Ndlr : football) phare de la sous-préfecture, a été interpellé à l’aéroport Roland-Garros avec son épouse alors qu’ils s’apprêtaient à prendre l’avion. Les inspecteurs de la Sûreté départementale craignaient que le couple prenne la fuite explique le Journal de l’île de ce vendredi 16 Octobre 2015.
 
« Des commanditaires » proches des victimes
 
Immédiatement placés en garde à vue, les suspects ont été interrogés sur plusieurs vols de coffres forts perpétrés dans le sud de l’île. S’ils nient les faits, les inspecteurs disposeraient de plusieurs éléments permettant de relier les casseurs et le présumé « commanditaire ».
Au-delà des preuves matérielles, les policiers ont longuement interrogé l’homme et sa femme sur l’étrange proximité entre les victimes et les possibles commanditaires des casses. Tous sont des fournisseurs ou des relations « amicales ».
 
Des coffres biens remplis
 
Le butin des cambrioleurs est estimé à 400 000 Euros. Ils n’ont pas frappé au hasard et les sommes en numéraires trouvées dans les coffres sont très importantes. Dans l’un d’eux du côté de Montvert, le préjudice s’élèverait à 200 000 Euros.
Ce soir là, Gérard Govindamal aurait participé au casse.
 
L’avenir du couple s’obscurcit
 
L’enquête est loin d’être bouclée. Le commanditaire présumé a été placé en détention provisoire à Domenjod, alors que son épouse a été placée sous contrôle judiciaire.
D’autres interpellations devraient avoir lieu très rapidement. Dans le même temps, les spécialistes de la brigade financière de la SD tentent de savoir comment les fonds volés ont été utilisés. Si le restaurateur a injecté ces sommes provenant des vols dans ses affaires, il risque de tout perdre, la justice pouvant saisir l’ensemble de ses avoirs.